Tel est le souhait des 200 travailleurs de l’entreprise publique économique de récupération des déchets ferreux Est, dont le siège est à Annaba, lesquels ont protesté durant la journée d’avant-hier contre l’interdiction d’exportation des déchets ferreux par le biais la LFC 2010, adoptée dimanche dernier par le Conseil de la nation. Mécontents, les travailleurs se sont interrogés sur le devenir de leur entreprise et le destin réservé aux travailleurs.
«Après ce délai de grâce et si l’Etat persiste dans sa position en entérinant l’interdiction des exportations, nous exigeons la mise en place d’installation et équipements locaux capables d’absorber nos produits et assurer ainsi la pérennité de notre entreprise. C’est facile d’interdire, mais faudrait-il encore chercher des solutions telles que des débouchés locaux pour écouler notre produit et résoudre entièrement le problème '» s’est interrogé Mourad Ameur, le secrétaire général du syndicat d’entreprise, qui était entouré de plusieurs dizaines de travailleurs; ils ont mis l’accent sur la détresse qui commence à gagner leur esprit. «Cette situation a soulevé une profonde détresse dans le milieu des travailleurs toutes catégories confondues. Elle commence à alimenter des rumeurs de toutes sortes allant jusqu’à prévoir la liquidation de l’activité de la ferraille», ont-ils soutenu.
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Posté Le : 20/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed Fawzi Gaïdi
Source : www.elwatan.com