Algérie

Les travailleurs paralysent l'université de Constantine


Les amphis, les classes, les différents départements au niveau de la fac centrale, la bibliothèque, les laboratoires à Chaâb Ersas, le campus de la nouvelle ville et d'autres sont restés fermés hier à cause de la grève déclenchée par les travailleurs de l'enseignement supérieur de l'université.
Les syndicalistes revendiquent la révision des primes et une augmentation des salaires à auteur de 15% avec un effet rétroactif à partir de 2008. Ils réclament aussi la régularisation de la situation des adjoints des corps communs et les rappels des primes. «Nous n'avons pas eu les 15% des primes depuis janvier 2008, notamment celle de rendement et de retraite, ainsi que celle de la promotion réglementaire et systématique des fonctionnaires ayants droit», a déclaré leur représentant.
Apparement, toutes les voies du dialogue ont été épuisées puisque les sections syndicales annoncent dans leur communiqué que «le recours à la grève générale a été la dernière arme et a été décidé à l'unanimité lors de la réunion tenue le 11 avril dernier au niveau du Khroub», regroupant tous les secrétaires généraux des sections syndicales. «L'union fait la force», soulignent les protestataires qui ont réussi à paralyser l'université durant la journée d'hier.
La menace de grève générale a été lancée il y a près d'un mois sans qu'elle soit prise au sérieux par l'administration, selon les grévistes décidés à aller au bout de leurs revendications. Ils rappellent le PV de la réunion du 5 avril au niveau de l'UGTA de Constantine, faisant part de la situation des contractuels qui continuent à travailler dans la précarité alors que leurs postes sont censés être permanents. Ils soulèvent aussi le problème de la participation aux concours internes pour le recrutement.
A rappeler que plusieurs sit-in de protestation devant la tour administrative du campus Mentouri ont été observés ces derniers mois par les travailleurs qui réclamaient leurs droits.


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