Les travailleurs licenciés de Sonatrach en grève de la faim illimitée Ils revendiquent leur réintégration

Les travailleurs licenciés de l'entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach, qui revendiquent leur réintégration, ont entamé, hier, une grève de la faim illimitée. En regroupement permanant depuis deux jours devant le ministère de l'Energie et des Mines, ces protestataires dénoncent «le comportement méprisant» des responsables de cette société nationale et le «non-respect» de la décision relative à leur réintégration, pourtant, mentionnée dans une note de service interne.
«Des discussions ont eu lieu entre nos représentants et un cadre du ministère qui nous a promis de nous trouver une solution», nous ont dit des manifestants rencontrés sur place. Et d'ajouter que «l'accès à l'entreprise, pour rencontrer ses cadres dirigeants, leur a été refusé». Les grévistes ont tenu à rappeler que lors de la signature de leur contrat, l'année dernière, «il leur a été promis de les recruter dès que possible», nous ont-ils indiqué.
Leur réaction était immédiate : «Nous n'allons pas lâcher, jusqu'à ce que tous nos droits soient respectés», nous ont dit ces ex-travailleurs de la Sonatrach, affirmant «qu'aucun dialogue n'a été entrepris entre eux et les dirigeants de Sonatrach depuis leur licenciement, il y a cinq mois». Munies de couvertures pour se protéger du froid, les protestataires ont décidé de camper jour et nuit devant le siège de la tutelle.
«On va passer même la nuit devant le ministère pour obliger les responsables de l'entreprise nationale des hydrocarbures à nous entendre et surtout prendre en charge notre revendication», nous ont-ils dit.