Algérie

Les travailleurs du pré-emploi reviennent à la charge



Les anciens travailleurs du pré-emploi sont revenus à la charge, dans la matinée d'hier mardi, à travers un regroupement devant le siège de la wilaya.Recrutés dans le cadre du programme d'insertion des diplômés (PID), à savoir le dispositif de l'activité sociale (DAIS), les anciens travailleurs sont sortis dans la rue pour crier leur colère et interpeller les autorités compétentes sur leur situation depuis que leurs contrats sont arrivés à terme. «Nous avons exercé au niveau des collectivités locales, de certaines administrations, dans le secteur de l'éducation et dans la santé. Aujourd'hui, nous réclamons le renouvellement de nos contrats comme promis depuis des mois», a fait savoir Mlle Adour, l'une des déléguées du collectif des travailleurs.
Les protestataires exigent que leurs contrats soient reconduits dans le cadre du dispositif de l'agence de l'emploi Anem et non plus de la Dass et par la même occasion, l'intégration des membres remplissant les conditions requises dans des postes d'emplois permanents.
Les contestataires souhaitent le transfert de leurs dossiers au ministère du Travail. Ils estiment que le ministère du Travail a «plus de poids», contrairement, selon eux, «au ministère de la Solidarité, où on attend vainement notre réintégration depuis une année», regrette l'un d'eux, tout en signalant que certains de ses collègues «cumulent plus de six ans d'expérience avant d'être renvoyés chez eux.». Ils déplorent que malgré plusieurs rassemblements similaires «à aucun moments le wali n'a accepté de nous recevoir, alors que nous avons été reçus par le ministre, dans d'autres wilayas, nos collègues sont reçus par les chefs de l'exécutif sans la moindre difficulté. Plus grave encore, le premier responsable de la wilaya de Béjaïa refuse même d'accuser réception de nos courriers. À croire que nous sommes dans une autre République.
À Béjaïa, même quand ils acceptent de discuter avec nous, c'est vers le chef de cabinet du wali ou le SG de wilaya que nous sommes orientés», fulmine un protestataire. «Un arrêté interministériel, n°25 du 16 décembre 2019, fixant les modalités d'intégration des pré-emplois de l'Anem et de la Dass, existe, mais nous ne sommes pas concernés par cette mesure car nos contrats sont arrivés à terme avant cette décision. On ne demande que nos droits dont l'accès au travail par le renouvellement de nos contrats. On est victime de la politique du filet social et mettre fin à nos contrats, après plusieurs années d'exercice, est injuste car nous avons gagné en expérience», a indiqué un autre membre du même collectif.
M. Bougandour relèvera dans son intervention ce qu'il a qualifié «d'une autre aberration dans le même dispositif dont l'âge limite est fixé à 35 ans», selon lui . «Pourquoi cette discrimination ' Alors que nous étions dans la précarité la plus absolue avec des indemnités de quelque 5 460 dinars par mois, on nous prive de cette source de revenus. Nous demandons nos droits et notre titularisation avec un salaire digne et un droit à la retraite», a-t-il martelé. Il convient de signaler que les anciens travailleurs du pré-emploi ont reçu à l'occasion le soutien d'autres travailleurs contractuels qui craignent, eux aussi, la non-reconduction de leurs contrats.
A. Kersani
L'association socioécologique de Sidi-Ayad interpelle le wali
Dans une déclaration, l'association socioécologique du village Sidi-Ayad, relevant de la daïra de Sidi-Aïch, a sollicité l'intervention urgente de la première autorité de la wilaya pour « résoudre » le problème de l'électrification auquel sont confrontés les agriculteurs et éleveurs se trouvant dans la zone Ighil de la municipalité de Sidi-Ayad.
Tout en rappelant sa contribution dans le règlement de tous les litiges survenus lors de la réalisation du projet de la même zone, notamment les autorisations de survol des terrains privés, les animateurs de l'association se plaignent de « l'abandon dudit projet dont le taux d'avancement des travaux exécutés par l'entreprise Kahrif est de 80%». «Cela fait neuf mois que la société a abandonné le chantier sans qu'aucune autorité ne se soucie de la situation malgré les audiences qui nous ont été accordées par les différents organismes concernés, comme la DSA, l'APC, la Sonelgaz et la daïra, pour inciter l'entreprise à reprendre le travail, en vain », regrette l'association, tout en informant le premier responsable de l'administration de Wilaya « des espoirs que nourrissent les agriculteurs et les éleveurs de la région dans ce projet». Les animateurs de cette organisation ont réaffirmé leur détermination à ne pas baisser les bras jusqu'à «la reprise des travaux et l'entière réalisation du projet».
A. K.
3 personnes blessées dans un incendie à Beni-Maouche
Un incendie, suivi de l'explosion d'une bouteille de gaz, survenu dans une habitation, a fait trois blessés, en début de soirée de lundi, au village Taourirt-Tizi-Adjissa, relevant de la commune de Beni-Maouche. L'intervention rapide des secouristes de l'unité de la Protection civile de Beni-Maouche a permis l'extinction du feu et l'évacuation des blessés, dont deux femmes âgées de 39 et 70 ans et un jeune de 19 ans, selon la Protection civile.
A. K.


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