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Les travailleurs du port de Annaba en grève ILS VEULENT TRAVAILLER MOINS ET AVOIR PLUS DE PRIMES



Le renforcement de l'effectif par de nouvelles recrues et la révision du système de primes revendiqués par les travailleurs.
Plus de 50 employés, activant au sein de l'institution portuaire de Annaba, observent une grève illimitée depuis jeudi, apprend-on de source syndicale. A l'origine de cette action, une série de revendications purement professionnelles, a expliqué la même source. Le mouvement opposant les grévistes à la direction, est ponctué par des rassemblements et des protestations devant le siège de l'administration de l'institution portuaire. Les travailleurs contactés expliquent l'origine de ce débrayage. Ils déplorent leurs conditions déplorables de travail qu'ils qualifient d'incohérentes par rapport au volume horaire, ainsi que la nature de leur activité. Autres facteurs alimentant la révolte des travailleurs du port d'Annaba, les abus de l'administration portuaire à leur égard, notamment lorsqu'il s'agit de quelques fautes commises durant le travail. Ainsi, les revendications des grévistes se résument en la diminution du volume horaire du travail, qui est de 12 heures par jour, renforcement de l'effectif avec de nouvelles recrues, pour assurer un travail de qualité et la révision du système des primes. Dans le sillage des revendications, les grévistes n'ont pas omis de revendiquer le transport. Ce dernier point est à l'origine de la plupart des conflits opposant l'administration aux travailleurs, notent les contestataires, dont la majorité habitent en banlieue et arrivent souvent en retard à leur travail. Une situation qui génère le plus souvent des répercussions pour les retardataires dont, des sanctions engagées par l'administration portuaire.
En outre, selon une source proche de l'administration, une réunion a été tenue, en fin de semaine, regroupant le partenaire social avec l'administration, ayant pour objet de débattre la plate-forme des revendications. Selon la même source, la rencontre s'est soldée par l'engagement de l'administration, qui a promis de prendre en charge les doléances des travailleurs, dans les plus brefs délais. Le 24 du mois en cours, une action a été engagée par plusieurs transitaires et importateurs, sur le site du terminal des conteneurs pour protester contre les retards accusés quant aux modalités de visites des services des Douanes, de l'enlèvement des marchandises qui pénalisent lourdement en premier lieu le Trésor public. Les importateurs qui ont loué ces conteneurs, doivent débourser pas moins de 50 dollars/j de retard. Contactés, certains d'entre eux ont déclaré que le problème essentiel serait dû à une mauvaise gestion, plus particulièrement le manque de moyens de manutention au niveau du port. Les engins (Stackers), qui servent au déplacement des conteneurs, sont en panne. Les deux derniers achetés en devises ne sont pas opérationnels. Ils sont huit engins qui servent de décor. Une situation pénalisante pour tous les employés du port et, du coup, voient à la hausse les frais de magasinage. Blasés, des importateurs ont proposé d'acquérir sur leurs propres fonds ces engins, et obtenir ainsi un gain de temps et de devises précieux pour tout le monde. En conclusion, les contestataires accusent la direction et la Douane d'être à l'origine de tous les problèmes liés au retard.
En matière de visite, ces dernières ne peuvent être effectuées que tous les trois jours car, l'accès est parfois difficile. Et par manque de moyens de main-d'oeuvre, les opérateurs et transitaires appréhendent l'arrivée de leurs marchandises, car les seuls engins disponibles sont immédiatement réquisitionnés pour accomplir d'autres tâches. Ainsi, un appel est lancé aux responsables, pour trouver une solution.


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