Les travailleurs
des chantiers de la direction des travaux publics, qui avaient tenu avant-hier
un sit-in de protestation devant le siège de cette dernière, sont revenus à la
charge hier matin, mais trois fois plus nombreux, en organisant un autre
rassemblement devant le cabinet du wali.
Selon un des
animateurs de ce mouvement de protestation, «nous ne sommes vraiment pas
convaincus par les promesses qui nous ont été faites par les responsables de la
direction des travaux publics. Ce sont, en effet, dira-t-il, les mêmes propos
et promesses qu'ils nous répètent pour la quatrième fois maintenant. On nous
assure que dans une semaine ou deux au maximum, vous serez payés et de
justifier le retard par des rallonges demandées, afin de pallier les
insuffisances du budget, ainsi que d'autres balivernes de la même veine. C'est
là un refrain que nous avons appris à connaître maintenant, et nous disons
basta ! Dans ces conditions, nous avons décidé de solliciter le wali, premier
responsable de la wilaya, pour qu'il intervienne et oblige la direction des TP
à nous payer de façon plus régulière et à ne plus tolérer tous ces retards
préjudiciables», est-il souligné.
Apparemment, déclare
un collègue à lui, «ils ne s'inquiètent nullement de notre situation, de nos
conditions de travail et de vie. J'ai quitté ce matin mon enfant qui est malade
avec de la fièvre et je ne peux même pas lui acheter des médicaments. Voilà où
nous en sommes réduits. Aussi, j'ai préféré, dans ces conditions, ne pas
travailler pour la seconde journée et venir protester devant la wilaya pour
réclamer mes droits». En fin de matinée, deux représentants des protestataires
ont été reçus par un collaborateur du wali, qui, en l'absence de ce dernier, leur
a conseillé de porter sur un document tous les points de leurs revendications, de
le faire signer par tous les concernés et de le lui remettre. Document qu'il se
chargera de transmettre au wali. Chose qui a été faite et les concernés se sont
dispersés tout de suite après.
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Posté Le : 11/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com