Les travailleurs dénoncent la situation catastrophique de leur unité Grève illimitée à l'unité Tarsi de maintenance industrielle d'El Hamiz

Dénonçant la situation «catastrophique» dans laquelle se trouve leur entreprise, les travailleurs de Tarsi, ex-SN METAL d'El Hamiz, ont enclenché, depuis le 13 novembre dernier, une grève illimitée pour se faire entendre. Ils réclament le «départ du directeur de l'unité Tarsi de maintenance industrielle en raison de sa mauvaise gestion».
Dans un document, dont on possède une copie, les travailleurs dénoncent la «mauvaise gestion dudit responsable et le recrutement des retraités notamment parmi les cadres dirigeants», ce qui a emmené l'entreprise à une situation «catastrophique». Ces recrutements se font, selon le document, contrairement à ce qui a été convenu dans les clauses et autres articles des conventions collectives de l'entreprise et contraires à la décision du président de la SGP qui interdit le recrutement des cadres retraités datant du 14 janvier 2006.
Ils réclament l'élection d'une nouvelle section syndicale sachant que l'actuelle section active provisoirement depuis près de six ans, et dénoncent le silence des fédérations syndicales quant à la régression de l'entreprise. Les travailleurs exigent l'application d'une nouvelle grille des salaires à même de rendre la considération et la dignité au travailleur qui continue de payer les politiques démesurées de «mauvaise gestion».
L'établissement d'un plan d'investissement pouvant sauver l'entreprise d'une faillite, surtout après les résultats positifs accomplis durant 2008. Ils demandent le rétablissement de l'indemnité d'ancienneté dont le taux est resté fixé depuis 2004. Ce dossier, selon le même document, où 204 travailleurs ont été déférés devant l'inspection du travail, se trouve actuellement au niveau d'un tribunal compétent qui étudie 91 cas. Les travailleurs réclament également le payement des redevances liées notamment à la sécurité sociale, la réintroduction de l'indemnité de rendement collectif des travailleurs.