Algérie

Les travailleurs demandent le versement de leurs salaires



Les travailleurs demandent le versement de leurs salaires
Remue-ménage dans le monde du cheval. Des travailleurs de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SEHPM) demandent le versement de leurs salaires. Les propriétaires de chevaux exigent, quant à eux, leur dû.Les protestataires entament leur deuxième jour de grève. Ils sont réunis à l'entrée de l'hippodrome de Kharrouba, à l'est d'Alger. Sur des banderoles accrochées au mur le départ de l'actuel directeur général de la SEHPM, Tayeb Retiti est exigé. Les contestataires disent se trouver dans une impasse. Ils demandent le versement de leurs salaires. «La direction nous paye miette par miette. Nous revendiquons nos droits et notre argent. Nous ne pouvons accepter une situation pareille. Nous sommes touchés dans notre dignité», explique le coordinateur national du syndicat des travailleurs et du pari mutuel, Djamel Odaffal.Les grévistes se disent déterminés : «Notre débrayage ne prendra fin que lorsque nos droits seront acquis.» Ils sont soutenus par des propriétaires de chevaux, qui exigent également leur argent dû en contrepartie de la participation aux courses officielles. «C'est la bagatelle de 10 milliards qui doit revenir aux propriétaires, au moins», avance le représentant du complexe de Zemmouri, présent sur les lieux. «Les neuf complexes de la SEHPM font vivre des centaines de travailleurs. Des centaines de familles sont pénalisées par cette situation. Que la direction générale applique les lois de la République. Pour le moment, notre mouvement est pacifique. Nous dénonçons ces abus de pouvoir», indique Djamel Odaffal. Les grévistes rappellent que «des rapports ont été envoyés à l'Inspection générale des finances (IGF), mais aucune réponse n'a été donnée».De même que «le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture ont été saisis», mais là aussi, «les doléances sont restées sans suite». Contacté, Tayeb Retiti affirme que «les protestataires doivent apporter la preuve de ce qu'ils avancent comme accusations et se présenter à la justice». Il ajoute que «les grévistes ne sont pas représentatifs des travailleurs de la société». «C'est le syndicat affilié à l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) que nous reconnaissons», souligne-t-il. Ce à quoi Djamel Odaffal répond que «le syndicalisme est un canal de revendication». «Nous avons nous aussi les PV d'installation. Mais le plus important dans cette histoire est le recouvrement de nos droits, le versement de nos salaires et le dialogue.»




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)