Ils observeront chaque jeudi un arrêt de travail de deux heures accompagné d'un sit-in devant le siège de la wilaya.Au nombre de 120 employés (toutes catégories professionnelles confondues) et venus de Aïn Defla et des subdivisions d'El-Attaf, de Djendel, d'El-Khemis et de Miliana, ils ont entamé leur mouvement de protestation jeudi passé où ils ont exprimé, ensemble, les raisons pour lesquelles ils continuent de protester une fois par semaine le même jour, jusqu'à satisfaction définitive de leur revendication. D'après les témoignages de plusieurs d'entre eux à ce propos, il s'agit de la part des bénéfices que réalise l'agence et que les travailleurs n'ont pas touchée depuis 2017. "Pourtant, cela nous revient de droit, conformément aux textes réglementaires qui régissent notre agence. Toutes nos doléances formulées à ce sujet aux autorités locales compétentes n'ont abouti, à ce jour, à aucun résultat. Même le conseil d'administration de l'agence que préside le wali ne s'est pas réuni depuis 2017, alors qu'il doit le faire, normalement, deux fois par an, comme stipulé par les mêmes textes réglementaires. Ce qui explique clairement que nos responsables hiérarchiques ne souhaitent afficher aucune bonne intention à notre égard concernant cette affaire de bénéfices", se lamentent plusieurs travailleurs devant le siège de la wilaya. Ces derniers ajoutent avec indignation que, même lors d'une séance de travail tenue récemment au siège de la wilaya, pourtant présidée par le wali, et où de nombreuses affaires concernant leur agence avaient été traitées : "Notre revendication n'a pas été inscrite dans l'ordre du jour de cette réunion. C'est pourquoi nous venons de programmer cet arrêt de travail hebdomadaire devant le siège de la wilaya, car c'est le seul moyen par lequel nous pourrions, probablement, avoir gain de cause. Sinon, nous passerons à une autre étape de notre mouvement de protestation."
AHMED CHENAOUI
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Posté Le : 29/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : CHENAOUI AHMED
Source : www.liberte-algerie.com