Les travailleurs de la DUC gèlent leur grève

C'est jeudi dernier que les travailleurs de la direction de l'urbanisme ont mis un terme à leur grève illimitée, déclenchée le 12 octobre passé et ce, sur décision du secrétariat de wilaya du syndicale Snapap auquel ils sont affiliés. Selon le vice-président de la section syndicale, M. Farid, « devant l'impasse et le silence radio du ministère de tutelle et pour éviter le pourrissement de la situation, le secrétariat de wilaya du Snapap a pris sur lui de convaincre les travailleurs et cadres de l'urbanisme de mettre un terme au débrayage, quitte à reprendre la contestation après dans le cas où les choses n'avancent pas ». Et, dira-t-il, « suite à cette intervention du bureau local du Snapap et en réponse à son appel en faveur d'une reprise du travail, tous les employés de la direction de l'urbanisme ont regagné leurs postes respectifs y compris les ingénieurs contrôleurs de chantiers au niveau des six daïras, ce jeudi à 8 heures ». Et d'ajouter que des assurances ont été données par les autorités locales et ministérielles que « les portes du dialogue seront toujours ouvertes pour trouver les solutions aux différents problèmes existants». Et d'indiquer que «une promesse nous a été faite qu'une réunion est prévue pour la semaine prochaine au cabinet du wali, qui regroupera les parties concernées en présence de l'inspection du travail, etc., pour tout mettre à plat et discuter ». Et bien sûr, soulignera-t-il, « les discussions seront axées surtout sur les revendications concernant l'annulation des mises en demeure, l'annulation également des sanctions arbitraires et leur arrêt, l'annulation des retenues sur salaire des journées de grève, des sanctions arbitraires,des poursuites judiciaires et des comportements humiliants à l'égard des employés». Maintenant, estimera-t-il, «cette reprise du travail est totale mais demeure conditionnée par les solutions apportées à ces revendications, ne signifiant nullement l'abandon des revendications à l'origine du mouvement de protestation et de grève illimitée, qui peut reprendre en cas d'impasse ou de statu quo », conclura-t-il.