Les travailleurs de l'INHT de Tizi Ouzou dénoncent

Les travailleurs de l'Institut national d'hôtellerie et de tourisme (INHT) de Tizi Ouzou sont revenus, encore une fois, hier, à la charge pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'entrave au libre exercice de leurs activités syndicales par l'administration de l'institut. Dans une déclaration rendue publique, la section syndicale de cet institut a même qualifié les agissements de l'administration de "politique d'embargo imposée à la section syndicale et à ses adhérents"."Les cadres de la tutelle exigent des syndicalistes un ordre de mission pour aller voir les responsables dans le cadre des réclamations", est-il dénoncé, à ce titre, dans la déclaration de la section syndicale UGTA qui ajoute que "la directrice de l'INHT a également donné des instructions à sa secrétaire pour ne plus accuser réception du courrier des adhérents".
Une situation qui ne signifie pas plus, aux yeux des rédacteurs, qu'"une politique de fuite en avant" et une "incapacité de la direction de l'établissement à faire face à la situation qui prévaut au sein de l'INHT". Dans son document, la section syndicale a également dénoncé les conditions d'inscription à l'INHT qui, accuse-t-elle, "ont été violées par la direction de l'établissement".
Elle dénonce également "l'absence de la tutelle qui affiche un mutisme devant ces violations de la réglementation, si ce n'est un cautionnement". Pour conclure, la section syndicale dit avoir adressé une demande d'audience au ministre du Tourisme, afin de lui exposer la situation qui prévaut dans cet établissement de renommée nationale et même internationale.

K. Tighilt