Algérie

Les travailleurs de l'ENAED réclament leurs indemnités de départ


N'ayant pas perçu leurs indemnités de départ après la dissolution de leur entreprise, les travailleurs de l'ex-Entreprise nationale d'équipements domestiques (ENAED) ont tenu hier un sit-in à l'intérieur de leur unité, située au niveau de l'avenue Max Marchand. Le personnel de l'ex-ENAED dénonce le retard de près de huit mois accusé dans le paiement des indemnités décidées le 11 avril 2007 entre la direction générale de cette entreprise et le partenaire social. Selon le protocole d'accord signé entre les deux parties, il était convenu le paiement de deux mois de salaires pour chaque année de service, en plus d'une indemnité de départ égale à 24 mois de salaires cotisables. «Rien n'a été appliqué de cet accord depuis le mois d'avril dernier. Nous n'avons pas perçu nos droits, bien que chaque travailleur ait reçu une décision d'indemnisation», a lancé le représentant des travailleurs lors de ce regroupement. Ce dernier explique que le 3 février dernier, les dossiers de mandatements ont été déposés au niveau des services des Domaines, alors qu'au départ «nos dossiers devaient être pris en charge par la SGP Indelec, à Alger, qui est chargée de la liquidation de l'entreprise. «Les services des Domaines ont décidé d'indemniser les travailleurs de trois mois de salaire seulement, sans tenir compte du contenu de l'accord signé entre la direction générale et le syndicat », a souligné le même interlocuteur, de même que les autres travailleurs présents à l'unité. Actuellement, ils sont 48 travailleurs, en plus des retraités, qui attendent toujours de percevoir leurs dûs, puisqu'ils ont refusé la proposition des services des Domaines. «Nous ne voulons pas toucher trois mois de salaires. Nous voulons avoir nos droits tel que décidé dans le protocole d'accord. Pourquoi tout ce retard ? Nous ne comprenons pas cette situation qui dure depuis plus de huit mois et nous demandons que notre revendication soit prise en charge », ont insisté les travailleurs. Concernant, d'autre part, la situation actuelle de l'unité, l'on apprend que l'unité est occupée par des locataires auxquels a été cédé le siège de la rue Max Marchand. Quant à l'unité d'Es-Sénia, elle a été vendue à un privé, selon les travailleurs.
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