Après avoirattendu durant plus d'une année, les 110 agents de l'unité d'Oran de l'Enaditexont finalement perçu la totalité de leurs arriérés de salaires jusqu'au mois demars.C'est ce que nousa appris, hier, le directeur de cette unité, M.Khatir, qui a précisé qu'ilétait également question de verser la mensualité du mois d'avril, si ce n'étaitl'intervention en dernière minute de la direction générale qui en a décidéautrement. Il est à préciser que cette mesure entre dans le cadre desengagements des pouvoirs publics d'assainir les arriérés de salaires pour prèsde 35.000 travailleurs à travers le territoire national, tous secteursconfondus. Pour la mensualité du mois d'avril, non encore perçue, unresponsable syndical nous apprendra que la décision de la tutelle s'expliquepar un état des salaires jugé excessif. Si cette «bouffée d'oxygène» a permisau collectif des travailleurs de respirer un tant soit peu, elle ne peut être guèreconsidérée comme définitive, dans la mesure où cette situation peut sereproduire. Pour le premier responsable de l'entreprise, les perspectives nesont pas aussi sombres qu'on le prétend et un redressement est possible à lacondition d'aller vers des mesures radicales. L'une des premières dispositionsà prendre est d'alléger la masse salariale qui est devenue si importante quetout nouvel effort d'investissement ou d'accaparement de nouvelles parts demarché devient difficile. Dans ce contexte, notre interlocuteur indique quedepuis l'annonce du départ volontaire, aucun travailleur ne s'est manifestépour cette option. Les raisons de ce refus s'expliqueraient par le fait quecette alternative n'est nullement bénéfique pour le postulant car elle propose 1mois de salaire et demi pour chaque année de travail. Pour le représentant dupartenaire social, des démarches sont actuellement en cours pour uneindemnisation plus conséquente, sur la base d'au moins 3 mois de salaire. En plus du lourdfardeau salarial, l'entreprise fait face à d'autres passifs, notamment enmatière parafiscale et bancaire. A titre illustratif, deux comptes del'entreprise, ouverts à Oran et Mostaganem, sont actuellement bloqués et touteentrée d'argent est orientée vers les créanciers.
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Posté Le : 09/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : SChalal
Source : www.lequotidien-oran.com