Algérie

Les travailleurs de l'éducation se concertent pour une action de protestation Non satisfaits de la réponse du ministre


Réagissant à la réponse du ministre de tutelle concernant la révision et la réouverture du statut particulier, des travailleurs et des adjoints d'éducation comptent organiser des réunions pour évaluer l'avancement du dossier et décider de la suite de leur mouvement. Le ministre avait affirmé, lors de la rencontre du 9 novembre avec le syndicat du secteur, qu'il est impossible pour lui de rouvrir le dossier.
Ainsi, pour réexaminer leur cahier de revendication et décider de la suite à donner à leur mouvement, une assemblée générale extraordinaire est prévue très prochainement, selon Mourad Fertaki président de la Coordination nationale des adjoints d'éducation (CNAE) affiliée au SNTE.
Dénonçant la réaction de la tutelle, les adjoints d'éducation lui reprochent l'absence de volonté de rectifier les lacunes relevées dans le décret 12-240 modifiant celui du 08-315 relatif au statut particulier des travailleurs de l'éducation, et le manque de transparence et de sérieux qu'ils expliquent par le non-respects de ses engagements.
Il s'agit, selon M. Fertaki, de la politique de fuite en avant adoptée par l'ex-ministre. S'attardant sur le volet de l'intégration et de la classification des travailleurs, le syndicaliste a tenu à critiquer les critères de classification tout en parlant d'un flou caractérisant l'application de cette procédure. En effet, seuls les titulaires de DEUA vont être classés à l'échelle 10 alors que les autres gardent toujours leurs échelles, à savoir 7 et 8.
Il estime également qu'il n'est pas juste pour un fonctionnaire comptant plus de 20 ans d'expérience de ne pas bénéficier d'une promotion qui est un droit après de longues années de travail. Militant pour la même cause, la commission nationale des adjoints d'éducation relevant de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) réunira demain et après demain à Skikda son conseil national pour examiner leur dossier revendicatif avant de se lancer dans la mobilisation qui reste selon elle le seul moyen en l'absence de prise en charge sérieuse de leurs doléances. La commission déplore l'absence de réaction du ministère de tutelle qui selon eux n'a pas respecté ses engagements.
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