Algérie

Les travailleurs de l'Education nationale déçus TIZI OUZOU



Les travailleurs de l'Education nationale déçus TIZI OUZOU
Dans une déclaration rendue publique hier, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation exprime sa déception après la publication du décret 535 du 25 février 2013 relatif au régime indemnitaire des travailleurs des corps communs. En effet, les représentants des travailleurs en question considèrent l'augmentation de 10% non pas comme un acquis, mais au contraire une provocation à l'égard des travailleurs qui continuent à souffrir les affres de la hausse des prix des produits de première nécessité. Elle n'aura que 150 DA mensuellement comme incidence sur les salaires déjà misérables.
La déception des travailleurs se trouve d'autant plus justifiée sachant qu'ils militent depuis plusieurs années pour l'abrogation de l'article 87 bis. Les pouvoirs publics, au lieu de répondre favorablement à cette doléance, répondent avec une augmentation de 10%. Aussi, le Sete appelle les travailleurs à rester mobilisés et unis pour arracher leurs droits. Par la même, le Sete interpelle les instances nationales de l'Ugta, le ministre de l'Education ainsi que la direction de la Fonction publique pour corriger les incohérences flagrantes contenues dans le décret 315 - 08. Les représentants des travailleurs préconisent que ce dernier prenne en charge les PEF ayant plus de 20 ans d'exercice à bénéficier du même rythme d'avancement et d'une classification semblable en catégorie à celle de leurs collègues professeurs formateurs et professeurs principaux. Par ailleurs, il convient de signaler que la contestation se poursuit et ne faiblit pas dans le secteur. Les enseignants du lycée, représentés par le Cnapest viennent de mettre un terme à leur mouvement de grève pour les mêmes considérations salariales. Ce sont les mêmes revendications qui mobilisent également les travailleurs de plusieurs entreprises publiques et privées à travers la wilaya. Ce n'est que la semaine dernière que les travailleurs de l'Eniem ont, en effet, repris le travail après une grève qui a duré un mois. Notons également que les étudiants sont également sur le front de la contestation dans plusieurs départements de l'Université de Tizi Ouzou. Les comités représentant ces derniers mettent en avant les conditions déplorables qui règnent dans les campus et les cités. La restauration, les services d'hébergement ainsi que le transport sont des sources de mécontentement des étudiants. Mais ce que ces derniers dénoncent en termes très durs c'est bien l'insécurité qui règne dans les campus.


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