Algérie

Les travailleurs de Colaital Alger ont repris le travail... après le départ du SG du syndicat



Les travailleurs de Colaital Alger ont repris le travail... après le départ du SG du syndicat
Les travailleurs de l'entreprise de production de lait d'Alger "Colaital" ont repris jeudi soir le travail après avoir obtenu le départ du secrétaire général de la section syndicale Ugta. Une affaire « purement syndicale » a indiqué la direction de l'entreprise tout en affirmant avoir satisfait les revendications des travailleurs. Et pourtant, le renvoi de la section syndicale était bien lié à des revendications sociales.
Le travail a repris jeudi soir à l'usine Colatail d'Alger après le départ du secrétaire général de la section syndicale fortement contesté par les travailleurs qui l'accusent de ne pas défendre leurs intérêts. Après trois jours de grève qui l'on mis, le secrétaire général de la section syndical a jeté l'éponge. Les travailleurs ont obtenu le gel des activités de la section syndicale en attendant de nouvelles élections. Le désormais ex-secrétaire général du syndicat a assuré que la décision du gel a été prise avec l'accord de la fédération nationale des industries agro-alimentaires affiliée à l'UGTA afin d'"assurer la stabilité de l'entreprise et éviter les répercussions de la grève sur l'approvisionnement en lait". Les travailleurs ont mis la pression pour éviter que le « gel » ne soit qu'un moyen de gagner et ont obtenu le départ du secrétaire général de la section syndicale. Le DG de l'entreprise Colaitail, Derouiche Mohamed Abdelhamid, a indiqué que le "problème est purement syndical" et que l'administration ne peut intervenir dans cette question. Mais le conflit n'était pas purement « syndical » puisque l'administration a accepté de prendre en charge des revendications formulées par le collectif des travailleurs en « rébellion » contre la section syndicale. L'administration de Colaital a « pris en charge toutes les revendications des travailleurs" dont la revalorisation des salaires, la réintégration, la confirmation des contractuels et la promotion suivant les grades. Implicitement, la DG admet que ces revendications n'ont été prises en charge qu'après la grève de contestation contre la section syndicale. Une grève, qui selon le DG de Colaitail, a causé un « déficit de près de 850 000 litres, ce qui a affecté l'approvisionnement de la population de la capitale". Moralité : un syndicat représentatif est plus utile à la paix sociale qu'un syndicat «maison».
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