Algérie

Les transports qui mènent à l'université : Le parcours du combattant


Une autre forme de galère, certes de moindre importance, apporte son lot de désagréments aux étudiants, principalement ceux d'Es-Sénia. Il s'agit en fait du transport en commun. Il devient de plus en plus infernal de se rendre de la place Valéro à  la faculté d'Es-Sénia, via le «U», le seul transport en commun qui mène jusqu'à cette faculté. Sauf le matin aux aurores, où la circulation est quelque peu fluide. Pour le reste de la journée, il faut compter pas moins d'une heure, voire plus, pour arriver enfin à  destination. Un véritable parcours du combattant que les étudiants se voient obligés d'emprunter tous les jours. Cette situation est attribuée en grande partie à  l'accélération des travaux du tramway, qui rend impraticables bon nombre d'artères par lesquelles doit circuler le bus en question. De facto, ce dernier doit emprunter un itinéraire tortueux et labyrinthique pour parvenir enfin au terminus. Les étudiants se retrouvent alors comme piégés, car il est à  noter au passager qu'aucun taxi ne s'aventure à  emprunter cet itinéraire, déconseillé pour son trafic infernal. Et si on ajoute à  cela le «zèle» de certains conducteurs de bus, qui s'attardent plus qu'il n'en faut à  un arrêt spécifique, et cela afin d'«amasser» le plus de monde, autant dire, qu'une fois arrivés sur place, les étudiants se retrouvent au bord de la crise de nerfs. Vivement, alors, la mise en service du tramway.                                                
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