Les transporteurs veulent assainir leurs rangs

L'union nationaledes transporteurs poursuit sa structuration. En effet, après la mise en placede bureaux régionaux dans le Centre et l'Ouest, c'est celui de la région Est,qui regroupe les wilayate de Constantine, Annaba, Skikda, Mila, Guelma, Sétifet Bordj Bou Arreridj, qui a été installé, hier, à Constantine. Cette rencontre régionale des sept wilayatede l'Est permet, selon M. Aïder, président de l'union nationale, «comme cela aété fait dans les autres régions, d'affiner les modalités de notreparticipation à la réunion du congrès des transporteurs qui se tiendra à Algerle quatorze juin prochain». Chaque wilaya désignera au bureau régional cinq àsix membres qui devront constituer le conseil national «Est» et devrontparticiper à ce congrès «dont le but premier est la défense des intérêts morauxet financiers de la corporation». A noter que celle-ci est ouverte à tous lestransporteurs sans exception. Que ce soit ceux du secteur des transportspublics de voyageurs, ceux assurant le transport des marchandises, lestransitaires, et même les auto-écoles.  «Notre deuxième souci, ajoute M. Aïder, serala professionnalisation du métier de transporteur, ceci afin d'assainir lasituation avec en filigrane l'amélioration des prestations de services». «Levolet des impôts sera également évoqué lors de notre prochain congrès, car noussouhaitons un abaissement des taxes diverses et particulièrement la TVAactuellement fixée à dix-sept pour cent, ce que nous estimons exagéré». Enfin,le conseil national qui sera désigné par le congrès et qui sera composé de centquatre-vingts membres, élira à son tour le président du conseil national dubureau exécutif. Interrogé sur une éventuelle augmentation destarifs des transports, notre interlocuteur précise «que pour l'instant, il esthors de question d'entamer des pourparlers sur une quelconque augmentation.Nous plaiderons plutôt pour une réduction des charges, qui sont trop lourdes àsupporter par toutes les catégories des transporteurs». En marge de cette rencontre, le président aévoqué d'autres problèmes, indiquant qu'il existe une moyenne de 1 à 3 bus partransporteur à l'échelle nationale, ceci en plus des autres engins etvéhicules. «Grâce à la constitution de toutes les instances qui seront issuesdu prochain congrès, nous espérons devenir des interlocuteurs valables auprèsdes autorités centrales et régionales et assainir définitivement le dossier destransporteurs privés qui soulève quelques fois des vagues, ceci par manque dereprésentants et/ou de coordination à tous les niveaux».