Les transporteurs urbains posent leurs conditions pour la reprise

Dimanche, et pour la deuxième journée depuis la levée de l'interdiction d'exercer pour les transporteurs urbains, ceux de Bouira refusaient toujours la reprise avant la satisfaction de certaines de leurs doléances.Des dizaines de transporteurs urbains propriétaires de fourgonnettes, appelés communément capsules ou ceux des bus privés, s'étaient rassemblés devant le siège de la direction des transports avant de rencontrer le directeur de wilaya et lui poser leurs conditions pour la reprise. Ainsi, et à l'issue de cette rencontre, et tout en s'engageant à observer les règles édictées pour la préservation de la santé des voyageurs comme la disponibilité du gel hydroalcoolique, de la désinfection des places et autre obligation du port du masque pour tout voyageur montant à bord ; deux conditions ont été posées pour garantir une reprise sereine et bénéfique pour tout le monde. La première a trait aux fameux 50% de clients à prendre à la fois. Selon eux, prendre la moitié de voyageurs n'est pas du tout rentable pour une rotation, et ils demandent à ce que ce pourcentage soit revu à la hausse, à hauteur de 80%.
La deuxième condition est relative au prix du carburant qui vient d'être revu à la hausse à la faveur de la loi de finances complémentaire, entre 4 et 6 dinars, et qui impacte négativement sur la rentabilité des transporteurs. Aussi, sur ce point, et par le biais de leurs représentants, ils demandent soit, l'annulation de cette hausse du carburant ou l'autrorisation d'augmenter les prix du ticket. Deux conditions qui on été transmises à la tutelle. En attendant la réponse du ministère des Transports, les citoyens, surtout les travailleurs, demeurent les premières victimes de ce bras de fer engagé entre les transporteurs et leur tutelle.
Y. Y.