Comme prévu, les représentants des transporteurs de voyageurs, notamment ceux exerçant sur les lignes interwilayas, ont observé, hier dimanche, des sit-in devant les sièges des médiations de la République au niveau des wilayas.Des rassemblements de deux heures tenus à?l'appel de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (Onta), de l'Union nationale des transporteurs (Unat), de l'Union générale des commerçants et artisans algériens-transport (UGCAA) ainsi que de la Fédération nationale des chauffeurs de taxi affilée à l'UGCAA, à l'occasion desquels des représentants de ces entités syndicales ont été reçus par les médiateurs de la République, au niveau des wilayas. Des entrevues «fructueuses», selon le président de la Fédération nationale des chauffeurs de taxi, qui a affirmé avoir fait part à leurs interlocuteurs de «nos revendications avec promesse de la médiatrice de la République de la capitale de les porter à qui devra les prendre en charge».
Des revendications liées, comme dira Mohamed Belkhous, au «terrorisme bureaucratique» qui, selon lui, entrave considérablement le processus de bénéfice de l'aide de 30 000 dinars accordée par le président de la République pour les transporteurs routiers de personnes, fortement impactés par la crise sanitaire du fait que depuis mars dernier, la plupart d'entre eux, notamment ceux assurant les lignes interwilayas, ne travaillent plus.
Un «chômage technique» que les chauffeurs de taxi assurant les lignes interwilayas, notamment, disent accepter n'était le fait, comme le souligne plus d'un d'entre eux, que le service ne se poursuivait pas au vu et au su de tout le monde avec, regrettent-ils, de nombreux clandestins qui ont mis à profit cette situation pour imposer des tarifs excessifs. «On aurait dû permettre la reprise du transport de voyageurs interwilayas, comme ce fut le cas pour ceux urbain et suburbain avec un protocole sanitaire spécifique», soutient plus d'un transporteur. «Nous sommes au bout du rouleau après 9 mois d'inactivité forcée. Au moins si d'autres ne profitaient pas de cette situation», regrette-t-on encore.
Une reprise du transport de voyageurs interwilayas que le ministre des Transports avait tout récemment écartée du moins dans l'immédiat. «Les conditions permettant une reprise du transport interwilayas et du Métro d'Alger ne sont pas encore réunies.» Autrement dit, «un retour de ces deux types de transport de voyageurs est à exclure dans l'immédiat, avait affirmé, il y a quelques jours, Lazhar Hani dans un forum médiatique.
Une reprise qui, a-t-il ajouté, exige une réorganisation, non sans avouer que «nous ne sommes pas encore prêts».
M. K.
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Posté Le : 07/12/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Kebci
Source : www.lesoirdalgerie.com