Dans une déclaration publique en novembre dernier, le directeur général de l'Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev) a attesté que la filière tomate est en plein essor avec une production de plus de 13 millions de quintaux. Sur cette quantité, 1,2 million est transformé dans des unités industrielles, implantées sur l'ensemble du territoire national. Il est dit, dans le sillage, que le produit sera exportable dès l'entame de l'année 2018. Près de six mois après cette annonce prometteuse, les agriculteurs et les transformateurs, qui s'investissent dans ce segment d'activité ne perçoivent aucune volonté de mettre vraiment ce projet sur les rails. Ils constatent, qu'au contraire, les importations du triple concentré de tomates, depuis la Chine essentiellement, sont maintenues au risque de compromettre leurs investissements consentis. Ces opérateurs interpellent, une fois encore, les pouvoirs publics pour qu'ils mettent un terme aux importations de ce produit. Autrement dit, la filière tomate industrielle, qui génère quelque 320 000 emplois directs et indirects, sera mise en danger.
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Posté Le : 19/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com