Algérie

Les tractations se poursuivent mais... CRISE AU FLN



Les tractations se poursuivent mais... CRISE AU FLN
Plus de deux mois après la destitution de M. Belkhadem, le parti reste sans tête
«Le parti est suspendu à la décision du président d'honneur», affirme une source proche du parti.
Le FLN ne voit toujours pas le bout du tunnel. Les concertations lancées, au lendemain de l'éviction du secrétaire général de son poste, n'ont pas abouti à une issue. «Les choses sont au stade du départ», témoigne Abdelkrim Abada, membre actif du mouvement de redressement.
Plus de deux mois après la destitution de M. Belkhadem, le parti reste sans tête. Pourquoi ce blocage' Notre interlocuteur explique qu'il y a beaucoup d'opportunistes autour du parti qui tentent de perturber les discussions. M. Abada accuse les pro-Belkhadem d'être à l'origine de ce blocage. Notre interlocuteur se montre optimiste quant à une éventuelle sortie de crise prochainement. «La majorité des membres du comité central vont se réunir prochainement pour décider de mettre fin à cette situation», a-t-il assuré. Abada estime que cette situation ne doit pas durer longtemps au sein du parti majoritaire. «Nous ne pouvons pas rester comme des téléspectateurs», a-t-il martelé. Selon lui, des contacts sont en cours avec les membres du comité central pour arrêter la date de sa réunion.
Lors de celle-ci, une commission de candidature sera mise en place pour examiner les candidatures. A en croire les propos de Abada, la session du comité central peut être convoquée même si aucun candidat n'a été choisi.
L'absence du candidat du consensus pousse le parti à changer de méthode. La session du comité central ne sera pas suspendue jusqu'à ce qu'un consensus soit dégagé sur le nom du successeur de M. Belkhadem. Les tractations se déroulent autour du mode de l'élection, à savoir l'urne ou le consensus.
A la question de savoir si le comité central se réunira avant la fin du mois d'avril, le coordinateur du bureau politique, Abderahmane Belayat n'a pas confirmé. «Nous attendons la concorde au sein du comité central», a-t-il répondu avant d'ajouter: «Personne ne peut vous avancer une date.» Notre interlocuteur fait savoir que des rencontres régulières sont tenues avec les différentes parties.
M. Belayat rassure cependant que les relations se sont apaisées entre les différentes parties. Le coordinateur du bureau politique du FLN ne voit pas l'urgence de tenir la réunion du comité central. «Nous ne sommes pas pressés, nous ne voulons pas bâcler notre réunion, nous voulons être sûrs d'arranger les choses», a-t-il indiqué. Pour lui, «une élection tempérée est mieux qu'une élection précipitée». Notre interlocuteur rassure que les affaires du parti sont gérées. «L'absence du secrétaire général n'empêche pas le parti de fonctionner», a-t-il soutenu.
M. Belayat fait savoir que le bureau politique veille au fonctionnement des structures du parti. La situation de crise risque encore de durer au sein du FLN. Les militants attendent le signal du président d'honneur du parti pour mettre un terme à la récréation. «Le parti est suspendu à la décision du président d'honneur», affirme une source proche du parti qui précise que c'est seulement sur sa demande que la réunion du comité central sera convoquée.
Le parti majoritaire au niveau des institutions reste incapable de trouver une issue à sa crise sans l'intervention du président d'honneur.
Ainsi, le FLN donne l'image la plus dégradante qui soit de la classe politique nationale.


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