Algérie

Les touristes découvrent la vie des Parisiens Le temps d'une balade



Les touristes découvrent la vie des Parisiens Le temps d'une balade
Informaticien de métier, Alexandre Montin est aussi un «greeter» parisien, un de ces bénévoles qui font visiter leur ville aux touristes désireux de se frotter au quotidien des habitants.Par un après-midi ensoleillé d'août, il promène deux Américaines et leur explique ce que sont une brasserie et un croque-monsieur.
«C'est un mélange entre un café et un restaurant» et c'est «un sandwich au fromage», décrit en anglais le Parisien de 31 ans à Brie et Jill Gormley, deux s'urs originaires du Connecticut fraîchement débarquées à Paris. Lui-même, leur dit-il, aime beaucoup venir dans cette brasserie du XVe arrondissement pour manger son croque-monsieur. Pour leurs premières heures dans la capitale, les deux touristes ont opté pour une visite gratuite avec l'association Parisien d'un jour («Paris Greeters» en anglais), qui propose de découvrir un quartier avec l'un de ses habitants.
«Ce n'est pas le plus beau quartier, mais c'est très typique», prévient d'emblée Alexandre en retrouvant les deux femmes sur le banc d'un square non loin de son domicile. Après avoir jeté un coup d''il à une église néo-romane, le trio remonte la rue de la Convention qui tient marché trois matins par semaine. Si Alexandre prodigue quelques éléments historiques, il ambitionne avant tout de montrer la réalité de son quotidien et les évolutions de son quartier. «Nous leur montrons comment nous vivons, où nous faisons nos courses, où nous prenons le métro. Ils peuvent avoir une vision plus humaine de la ville, ne pas seulement voir les principaux monuments et sauter dans leur avion», explique-t-il. Les deux Américaines de 25 et 27 ans sortent des Etats-Unis pour la première fois de leur vie. C'est en effectuant des recherches sur internet qu'elles ont découvert par hasard Parisien d'un jour. «On s'est dit que ça serait pas mal d'essayer quelque chose qui n'est pas trop ''cliché''», raconte Jill, la cadette, assistante-chercheuse dans un hôpital de Boston.
Depuis son entrée à l'association il y a un an, Alexandre Montin a mené une vingtaine de balades loin des grands axes touristiques. Pour les s'urs Gormley, cette heure et demie de pérégrinations avec lui a suffi pour altérer leur Paris de carte postale façonné par les films hollywoodiens. «Ce n'est pas trop ce à quoi je m'attendais, mais c'est très beau...», déclare Brie, l'aînée, éducatrice spécialisée, avant de quitter son guide et de s'engouffrer avec sa s'ur dans la bouche du métro.


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