Algérie

Les timbres fiscaux se font rares



Une «tension très perceptible» selon de nombreux citoyens, touche les timbres fiscaux estampillés à 20 et 30 DA d'une manière particulière, et cela, pratiquement à travers l'ensemble du territoire de la wilaya de Constantine.

Lesdits timbres, incontournables pour établir le certificat de nationalité et l'extrait de l'acte portant antécédent (s) judiciaire (s) se font «extrêmement rares, au grand dam des administrés que nous sommes, et qui ne savent plus à quel saint administratif se vouer, afin d'établir ces deux documents», témoignent ces derniers. Ils ajoutent être sortis «bredouilles et fort dépités» de la recette postale principale, sise place du 1er Novembre 1954, des taxiphones chargés de la revente, ou encore de l'hôtel des Finances. Selon les dires de quelques-uns «il a fallu se rendre dans des wilayas environnantes, pour pouvoir en acheter».

 Le gérant d'un grand kiosque multiservices ajoute, «cela fait exactement douze jours que nous ne disposons plus des timbres de la valeur dont vous parlez, les six planches que nous avions reçus ont été liquidées presque comme des petits pains, et l'on attend toujours le renouvellement de la commande que nous avons déposée auprès des services habilités depuis la semaine dernière.»

 A l'hôtel des Finances, le chef de service explique, «les arrivages de timbres fiscaux, toutes valeurs confondues, dépendent de la capitale et de la livraison effectuée par les soins de l'imprimerie de la Banque centrale qui nous fournit en planches à timbres fiscaux et en vignettes. Il arrive parfois que les stocks soient épuisés, comme c'est le cas présentement.» Ajoutant dans le même sillage que «la banque centrale est occupée, pour l'instant, à tirer les plaquettes propres à la vignette automobile et à traiter le volet des dépôts de bilans spécifiques aux diverses directions qui relèvent du ministère des Finances». «De toutes les manières, la situation se décantera dès les prochains jours et la disponibilité des timbres en question s'améliorera grandement», assure notre interlocuteur. Pour leur part, les citoyens «pressés» par de quelconques «nécessités de service, des obligations en rapport avec l'établissement dans les meilleurs délais de dossiers professionnels, administratifs, immobiliers, etc », doivent prendre leur mal en patience.




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