Les thèmes les plus prisés par des candidats

La campagne électorale pour la prochaine présidentielle est à son 9e jour. La gestion des affaires publiques et le bilan économique des dernières années sont les thèmes les plus prisés par des candidats à la présidentielle du 17 avril, lors de leurs réunions électorales de ce 9ème jour de la campagne. Les six candidats parlent, promettent, scandent les même propos. Les mêmes visions.Le candidat du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a plaidé depuis M'sila pour «un changement pacifique» par la voie des urnes, et la construction d'un Etat tel que voulu par les martyrs et les moudjahidine.Jugeant le pays «éprouvé par la mauvaise gestion», M.Touati a appelé à sanctionner par le vote, les gouvernants actuels.«L'Etat et le peuple algériens n'ont pas besoin de ceux qui se sont fourvoyés dans la gestion du pays», a-t-il dit, s'élevant contre la consécration du clientélisme et du favoritisme, devenus à ses yeux, des «règles».Evoquant le scrutin du 17 avril, il a demandé aux électeurs de rester «dignes» et de refuser «l'argent sale de ceux qui achètent les voix des électeurs pour se maintenir au pouvoir».Pour sa part, le candidat Abdelaziz Belaïd, du Front El Moustakbal, a assuré depuis Tizi Ouzou, s'il était élu, de faire un «bilan général» de la gestion économique des 15 dernières années afin, a-t-il expliqué, de «faire toute la lumière sur les milliards de dollars dépensés dans les projets comme l'autoroute Est-Ouest».Par ailleurs, il a assuré qu'il poursuivrait sa campagne électorale, même si les résultats du prochain scrutin étaient connus d'avance.M.Belaïd a estimé que le peuple algérien était «conscient» et n'était pas «dupe», et savait «pertinemment» pour qui voter le jour du scrutin, promettant de «faire participer toutes les composantes du peuple» pour diriger le pays.De son côté, Abdelmalek Sellal, directeur de campagne du candidat Bouteflika, qui avait rencontré des représentants du corps médical et paramédical de la wilaya d'Alger, a expliqué les grandes lignes du programme du président sortant en matière de santé.«Durant les cinq prochaines années, le secteur de la santé devra connaître de grandes mutations. Il sera procédé, notamment à la révision de la loi sur l'orientation sanitaire avec la participation de tous les professionnels et les acteurs concernés», a-t-il souligné.M. Sellal a assuré qu'il serait fait appel aux jeunes compétents pour assumer les postes de responsabilité dans les structures hospitalières, conformément au projet de renouveau national proposé par le programme du candidat Bouteflika.L'orateur a rappelé que ses visites dans les 48 wilayas du pays, en tant que Premier ministre, lui avaient permis de voir de plus près ce qui a été réalisé et de relever les problèmes et les insuffisances du secteur. Il a, par ailleurs, indiqué qu'un «intérêt particulier» sera accordé, en outre, au secteur du médicament à travers l'encouragement des investisseurs dans ce domaine et la création d'une cohésion entre les secteurs public et privé.