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Les terroristes de Daech reculent à Kobané



Les terroristes de Daech reculent à Kobané
Les frappes aériennes menées par la coalition internationale contre le groupe autoproclamé «Etat islamique» ont fait reculer les terroristes de certains quartiers de la ville. Les terroristes du groupe de l'EI qui tentent de s'emparer de cette ville kurde, frontalière de la Turquie, ont été freinés dans leur attaque et ont même reculé hier dans certains quartiersCe revers pour l'organisation appelée Daech intervient au lendemain d'une déclaration du président américain, Barack Obama, qui s'est dit «très inquiet» du sort de la ville à l'issue d'une réunion avec des chefs militaires des 22 pays de la coalition internationale contre le groupe terroriste.Sur le terrain, les terroristes ont eu recours aux armes chimiques contre la population et la résistance kurde.Hier, la radio France-info assure, témoignages à l'appui, que les frappes américaines ont fait reculer les terroristes.Un combattant kurde a d'ailleurs arraché un drapeau de l'organisation terroriste dite «Etat islamique» qui avait été planté sur une colline de la ville.Face à la résistance populaire, les terroristes de Daech ont utilisé des armes chimiques contre les populations kurdes. La revue Meria (Middle east review of international affairs), publication d'un centre israélien d'études privées, a diffusé des photos de blessés et de morts kurdes qui présentent des marques caractéristiques de l'emploi d'armes chimiques, de gaz moutarde notamment. Elles auraient été utilisées dans la région de Kobané.Cette publication avance l'hypothèse que les terroristes de Daech auraient pu mettre la main sur des stocks d'armes chimiques de l'ancien président irakien, Saddam Hussein.De son côté, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, dénonce l'esclavage «abject» de femmes et de filles. Il a dénoncé mardi le traitement «abject» de femmes et de filles yazidies, une minorité religieuse, par les terroristes de Daech.Le président français, François Hollande, et le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l'ont aussi tout deux évoqué mardi. Le président français et le ministre des Affaires étrangères ont, presque au même moment mais à deux endroits différents, mis la pression sur la Turquie pour tenter de sauver cette cité kurde de Syrie à la frontière turque, en passe de tomber aux mains du groupe Daech.Devant les députés, Laurent Fabius a directement mis en cause l'attitude d'Ankara, qui souhaite depuis des années intégrer l'Union européenne. «On ne peut pas dire vive l'Europe et ne pas avoir l'attitude qui convient», a prévenu le patron du Quai d'Orsay, laissant entendre que la position turque dans le dossier syrien n'allait pas l'aider à se rapprocher des 28.




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