Algérie

Les ténors du 4e mandat



Les ténors du 4e mandat
Certaines voix du cercle proche de Belkhadem le pressentaient déjà au poste de futur vice-président de la République.Le cercle présidentiel met les bouchées doubles pour semble-t-il, tenter néanmoins, de mettre les formes dans ces joutes. En cette conjoncture préélectorale, l'hypothèse du renforcement du trust électoral par les deux ténors du FLN et RND est envisagée. Longtemps neutralisés, Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia seraient appelés à cet effet. Certaines informations, citant des sources proches de l'entourage de deux ex-chefs du gouvernement ont indiqué que Bouteflika aurait reçu récemment ces deux hommes.L'ancien secrétaire général du FLN et l'ancien numéro un du RND, qui n'ont pas pu ou osé briser le silence à l'image d'autres éléments de la réserve politique nationale, continuent à faire les morts. Abdelaziz Belkhadem tombé en disgrâce avec les tenants du régime, n'a jamais caché son intention de revenir sur la scène politique, depuis sa destitution en janvier 2013. Certains observateurs croient savoir que M.Belkhadem servira de porte-voix pour l'appel du pied qui sera réitéré à la mouvance islamiste, en prévision du scrutin du 17 avril 2014.Cela est d'autant plausible que la majorité des partis islamistes légaux, reconvertie dans l'opposition a opté pour le boycott du scrutin du 17 avril. Ce rôle sied à l'ancien représentant personnel du chef de l'Etat, en raison de sa qualité de fervent défenseur du parachèvement du projet de réconciliation nationale par la promulgation d'une loi décrétant l'amnistie générale.Certains représentants ou porte-parole de cette mouvance radicale, conditionnent leur soutien à la candidature de Abdelaziz Bouteflika et celle de leurs pairs, par la promulgation d'une loi décrétant l'amnistie générale.Un compromis en faveur non seulement des repentis, mais, aussi, des activistes d'Aqmi, leur permettant notamment de créer un parti politique, sous une autre appellation que le FIS dissous. Abdelaziz Belkhadem, qui demeure membre du comité central du FLN et Ahmed Ouyahia également membre du secrétariat national du RND, ont toujours réitéré qu'ils ne se présenteront jamais à l'élection présidentielle contre Abdelaziz Bouteflika.Ces deux acteurs issus du système ne dérogeront pas à la règle, ils se prononceront sous peu, si tant est qu'ils aient reçu le feu vert pour annoncer leurs nouveaux rôles. Ils assureront ainsi leur retour sur la scène politique après le 17 avril. Certaines voix du cercle proche de Belkhadem le pressentaient déjà comme futur vice-président de la République!Par ailleurs, il est tout de même peu probable que le soutien de ces deux politiques du sérail, puisse changer quoi que ce soit dans cette élection, que d'aucuns jugent «fermée» et jouée d'avance. S'ils entrent en scène, les deux hommes prendront le relais des appareils et organisations satellites qui ont appelé en concert Bouteflika à briguer le 4e mandat. Par conséquent, la boucle sera bouclée avec cette nouvelle répartition des tâches impliquant également d'autres ministres chefs de partis, Amara Benyounès, Amar Ghoul, etc.Dans sa lettre de démission de la tête du RND, l'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a quitté ses fonctions quelques mois après son remplacement à la tête du gouvernement, a précisé que son départ n'est pas au service d'un agenda personnel.Très contesté lui aussi et candidat probable à l'élection présidentielle Belkhadem est destitué quelques semaines après de son poste de secrétaire général du FLN.




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