Aentendre le directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Guelma ou son collègue de l'environnement et même le directeur du barrage de Bouhamdane, le phénomène de mortalité qui a touché la semaine dernière, le Sandre dans les eaux dudit barrage est sans conteste naturel.La canicule qu'a connue la région a été la cause de ces mortalités. Pour ces responsables il n'y a pas lieu de chercher plus loin. En effet, si les températures ambiantes enregistrés à l'extérieur des eaux avoisinent à ce jour des maximas variant entre 40 et 44°C, la températures de l'eau du barrage que ce soit à sa surface ou en profondeur ne nous a pas été communiquée. Contacté hier à ce sujet Feredj Mohamed, directeur de la pêche et des ressources halieutique de la wilaya nous déclare : «Je ne connais pas la température des eaux du barrage. Ce que je peux vous dire c'est que le Sandre vit normalement dans des eaux à 20 à 22°C. Par manque d'oxygène dissous dans l'eau en profondeur, il remonte à la surface. Mieux encore nous n'avons pas encore vu les bancs de poissons morts. Seul une pièce nous a été remise à la direction sur laquelle nous avons établi une conclusion : l'asphyxie».Pour le directeur du barrage de Bouhamdane, Kamel Bahri, en plus des chaleurs enregistrées «à l'extérieur» le poisson est arrivé au terme d'un cycle de vie et serait mort de vieillesse. Les mêmes hypothèses sont émises par le directeur de l'environnement, avec une nuance, celle d'une analyse des eaux qui vient d'être diligentée. Une analyse est en effet en cours, mais visiblement sous le sceau du secret, pour une recherche d'agents pathogènes et une seconde pour une analyse physicochimique.
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Posté Le : 22/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Karim Dadci
Source : www.elwatan.com