Algérie

Les technoparcs seront-ils une alternative au pétrole'



Les technoparcs seront-ils une alternative au pétrole'
Alger, Annaba, Oran et Ouargla ont la particularité d'accueillir des technoparcs en vue d'assurer le développement des technologies de l'information et de la communication et contribuer au développement économique et social.Passer d'une économie basée sur les hydrocarbures à un développement centré sur les TIC nécessite la mise en place d'institutions pour accueillir les start-up et c'est justement le rôle attribué aux divers cyberparcs du pays. Ils sont gérés par l'Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (Anpt) créée depuis mars 2004 et mise en place en janvier 2007.Un établissement à caractère industriel et commercial est sous tutelle du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et son siège se trouve au cyberparc de Sidi Abdallah. Celui-là même qui a fait l'objet d'une visite d'une délégation de l'APW d'Alger en début de semaine. Ces technoparcs visent à contribuer à créer une économie qui ne soit pas uniquement basée sur les hydrocarbures et qui pourrait fournir de l'emploi à une jeunesse diplômée d'où l'intérêt des élus et des autorités politiques à ce volet de l'économie du pays.En effet, les technoparcs qui ont vocation d'accueillir les start-up pourraient se présenter comme alternative au pétrole et ces institutions sont aussi perçues comme des pôles capables de participer au fonctionnement économique.Les cyberparcs sont aussi censés booster l'activité des zones d'activités avec des accompagnements adéquats. Et comme toute institution dans le domaine des TIC qui se respecte, l'Anpt se définit sur son site Internet comme l'instrument de l'Etat en matière de conception et de mise en oeuvre d'une politique nationale de développement des parcs technologiques.De ce fait, elle est chargée d'élaborer et de proposer les éléments d'une stratégie nationale en matière de promotion et de développement des parcs technologiques et de concevoir ceux destinés au renforcement des capacités nationales en vue d'assurer le développement des technologies de l'information et de la communication.Le tout est destiné à contribuer au développement économique et social et de mettre en synergie les institutions nationales de formation supérieure et de recherche, de développement industriel ainsi que les institutions utilisatrices des technologies de l'information et de la communication pour des programmes de développement des parcs technologiques.Constantine, Médéa et Ghardaïa sont aussi candidates pour accueillir des technopoles qui ont un rôle dans la promotion des TIC ainsi que dans des projets comme la géolocalisation ou encore la télémédecine à côté des autres innovations.Les chercheurs peuvent ainsi continuer à proposer leurs services à divers secteurs comme celui de l'assurance dont les gestionnaires tentent de coller aux évolutions des TIC puisque les assureurs se disputent les clients à coups de Facebook.Les compagnies d'assurance admettent qu'elles sont très en retard dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication ce qui est considéré comme un lourd handicap qui pénalise cette activité. Ces déclarations qui proviennent des assureurs eux-mêmes ne sont pas nouvelles.L'ex-secrétaire permanent du Conseil national des assurances, Abdelmadjid Messaoudi, a tiré la sonnette d'alarme depuis des années. Mais en 2015, la donne peut changer car les compagnies entendent développer l'assurance par le biais des applications sur Facebook, tablettes et smartphones.Ce n'est là qu'un exemple des opportunités offertes par les TIC.




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