Les taxieurs urbains haussent le ton

Ils étaient plus de 130 taxieurs urbains à observer un sit-in avec leurs véhicules devant la Sûreté de daïra d'Ain Beida pour dénoncer les conditions lamentables de leur activité.Les protestataires qui ont interpellé les responsables de la police estiment qu'il est grand temps que les pouvoirs publics interviennent pour mettre un terme à cette activité de transporteurs particuliers clandestins. Bien que la loi l'interdise, on en trouve par dizaines pratiquement à chaque coin de rue. Ils roulent comme ils veulent et font ce qu'ils veulent et de surcroît stationnent dans des endroits qui nous sont réservés dans l'attente d'un citoyen à déplumer. Alors que l'on croyait qu'il s'agissait de chômeurs n'ayant trouvé que cette filière du transport comme source de revenu, il s'est avéré qu'ils sont majoritairement venus des régions avoisinantes ainsi que des retraités et même des salariés qui s' adonnent à cette pratique pour arrondir leurs fins de mois sans que les représentants de la loi y trouvent à redire, affirment les contestataires. Ces derniers ont fait également savoir qu'ils sont plus de 270 chauffeurs légaux répartis sur 21 points de stationnement dans la ville d'Ain Beida et que 60% d'entre eux ont bénéficié de véhicules dans le cadre de l'ANSEJ qui ont subi des dommages à cause de l'impraticabilité de certaines routes qui portent préjudice aux automobilistes et aux passants. De ce fait, ils réclament la réhabilitation des routes tout en éliminant les nids-de -poule et de procéder par là même à l'installation de ralentisseurs conformes aux normes et de supprimer ceux implantés anarchiquement. Devant cet état de fait, les responsables de la Sûreté de daïra leur ont promis d'étudier au cas par cas leurs doléances dans les meilleurs délais possibles afin de trouver des solutions à leurs revendications.