Pour le quatrième vendredi consécutif, la communauté syrienne, établie en Algérie, a tenu un rassemblement de solidarité, hier, devant le siège de l'ambassade syrienne à Alger, en solidarité avec les Syriens en lutte contre la dictature. Drapeaux syrien et algérien flottant et scandant : «Le peuple veut faire chuter le régime», «Notre révolution est pour la liberté», «Pas de dialogue, pas de réformes avec Al Assad l'assassin» et «Le bruit des chars ne nous fait pas peur», les protestataires se disent convaincus du triomphe de leur révolution. L'ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahab, est venu apporter son soutien aux Syriens. «Il faut soutenir tous ces mouvements démocratiques dans le monde arabe», prône-t-il Les slogans scandés dans toutes les villes syriennes sont repris en chœur dans le rassemblement. «Nous sommes meurtris de voir notre peuple se faire massacrer par le régime de Bachar. C'est extrêmement dur de vivre ces moments tragiques loin des nôtres, mais le peuple aura raison de lui», a témoigné une Syrienne.
La colère et l'indignation se lisent sur les visages de ces femmes, enfants et hommes, qui rêvent de voir leur pays retrouver sa dignité et sa liberté. Cependant, ils se disent heureux que le peuple se soulève comme un seul homme pour briser les chaînes de l'arbitraire. Mégaphone à la main, Houda M., Syrienne et animatrice du rassemblement, scande très fort : «Le peuple veut àªtre libre. Bachar, l'assassin, l'ennemi de l'humanité, dégage !» et lance un appel aux peuples arabes leur demandant «d'exprimer leur solidarité avec le peuple syrien qui fait face héroïquement aux balles assassines du régime de Bachar». De son côté, le porte-parole de la Coordination algérienne de soutien à la révolution syrienne, Abdelaziz Hariti, est sûr de la victoire du peuple contre la tyrannie. «Nous disons au régime syrien qu'il n'a devant lui que la satisfaction des revendications du peuple syrien, parce que sa révolution va continuer et à la fin elle vaincra», a-t-il clamé.
Le docteur Michel Sattouf est convaincu de la victoire «malgré la répression féroce du régime». «L'imprévisible domine, mais il est impossible de revenir en arrière. Une grossesse qui arrive à six mois est viable», estime-t-il, en faisant allusion au Six de la révolution. «Al Assad est animé par deux complexes, l'excès de force et le mauvais calcul politique, c'est un président immature. Alors que le peuple est animé d'une détermination inébranlable. Dans cette équation, la victoire sera sans aucun doute de notre côté», estime Sattouf.
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Posté Le : 11/09/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hacen Ouali
Source : www.elwatan.com