Les syndicats s'attendent à un taux de réussite de 50%

Le taux de réussite au bac tournera cette année autour des 50%. Un taux avancé par trois syndicats du secteur de l'éducation nationale. Pour eux, l'amélioration des conditions du déroulement de l'épreuve et les sujets abordables expliquent la hausse de ce pourcentage par rapport à la session passée où il était atteint de 44,72 %. « Nous estimons que les résultats de la session 2014 seront meilleurs. Le taux de réussite tournera autour de 50% », dira Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Selon lui, ce chiffre est justifié par des sujets accessibles alors que les épreuves se sont déroulés dans de bonnes conditions « excepté les quelques tentatives de triche enregistrées dans certains centres d'examen ». Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) avance à peu près le même taux. Son secrétaire général, Achour Idir, donne une fourchette de réussite entre 45 et 50%. « Nous nous attendons cette année à une légère amélioration des résultats. Les sujets étaient d'une manière générale abordables », signale-t-il, précisant que « les épreuves se sont déroulés sans incident particulier ». Idir a, toutefois, rappelé deux cas de tricherie à El Tarf et Hassi Messaoud où les enseignants qui assuraient la surveillance ont fait l'objet d'une agression. Les moyens mobilisés par le ministère de l'Education pour assurer le bon déroulement de cet examen décisif pour les lycéens semblent également satisfaire le chargé de la communication du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique, Messaoud Boudiba. Selon lui, les élèves assidus qui ont bien révisé leurs cours décrocheront facilement le visa d'entrée à l'Université. « Tous les sujets figurent dans le programme scolaire, ce qui fait que le taux de réussite sera certainement meilleur », observe-t-il. Pour ce qui est des corrections des épreuves, les syndicalistes assurent que la méthode est claire. « Certes, l'enseignant est rémunéré selon le nombre de copies corrigées mais cela ne peut en aucun cas influer négativement sur la correction », affirme Meziane Meriane. « Les élèves n'ont rien à craindre. Chaque copie sera corrigée par deux enseignants différents. Si l'écart dans les deux notes données est égale ou supérieure à 3 points, la copie sera systématiquement corrigée une troisième fois pour un arbitrage », explique le coordinateur du Cnapest. Selon Boudiba, le nombre de copies à corriger est d'emblée limité. La correction des épreuves du bac sera entamée le 15 du mois en cours. Plus de 47.000 enseignants à l'échelle nationale sont convoqués pour prendre part à cette opération.