Algérie

Les syndicats de la santé satisfaits de la reprise du dialogue avec la tutelle Reçus par le chef de cabinet du Premier ministre, le 31 janvier dernier



Les syndicats de la santé satisfaits de la reprise du dialogue avec la tutelle Reçus par le chef de cabinet du Premier ministre, le 31 janvier dernier
Lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du Snpssp (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique), l'intersyndicale de la santé, regroupant le Snpssp, le Snpsp (Syndicat national des praticiens de la santé publique) et le Syndicat des psychologues, s'est dite satisfaite de sa rencontre dernièrement avec le ministre de tutelle et, avant lui, le chef de cabinet du Premier ministre. «Jamais un Premier ministre ou chef de gouvernement n'a répondu si vite à notre demande pour une rencontre au sujet de nos revendications. Il nous a répondu au bout de trois jours seulement, ce n'est jamais arrivé et nous ne pouvons que saluer cette action», a affirmé le porte-parole du syndicat des psychologues, Khaled Keddad. Et ce dernier de préciser: «Nous avons été reçu au Premier ministère le 31 janvier dernier. Notre rencontre n'était pas directe avec Malek Sellal, mais ce dernier a chargé son chef de cabinet d'écouter toutes nos doléances et de prendre les dispositions nécessaires pour leur prise en charge.» Cela concerne principalement la révision des statuts et des régimes indemnitaires, les libertés syndicales et l'ouverture du dialogue avec la tutelle. Justement, à ce propos, les syndicats ont été également reçus par le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, autour des mêmes revendications, le 12 février, et ce dernier s'est également engagé à prendre en considération toutes les doléances des concernés. Cela ne veut pas dire pour autant que les organisations syndicales renonceront à la lutte: «Pour le moment, nous attendons pour voir ce qui va se passer concrètement. S'il n'y a rien de positif, ce sera la reprise de la protestation.» Aussi, «en aucun cas, nous n'entrerons dans le jeu pour gagner du temps. Nous restons vigilants. Nous avons nos bases et nos malades, nous ne pourrions pas nous permettre un quelconque relâchement», précise le même syndicaliste, au nom de ses confrères présents à la rencontre.
K. M.


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