Algérie

Les syndicats de la santé déplorent l'absence des moyens de protection



Dans une conférence de presse animée aujourd'hui, à Alger, la coordination des Syndicats de la Santé a lancé un appel pour sauver la vie des médecins et des employés du secteur qui font face au danger de la propagation de la COVID-19, tout en déplorant « l'absence des moyens de protection ».Ainsi, pour le professeur Ben Brahem, représentant du syndicat national des Médecins libéraux, la vie des citoyens dépend de celle des médecins et que si ces derniers « sont en danger, les citoyens le seront forcément ». Pour appuyer ses dires, le professeur Rachid Belhadj, représentant du syndicat national des Enseignants chercheurs hospitalo-universitaire, a évoqué « la difficulté que rencontre un médecin partageant son appartement F2 avec ses parents, alors qu'il est porteur de la COVID-19 et qu'il ne pas trouve d'autre abris, pour ne pas contaminer sa famille ».
Il étaient présents à la conférence de presse également, des représentants du Syndicat national des praticiens de Santé publique et le Syndicat algérien des Paramédicaux, qui ont abordé différents sujets liés à la gestion de la crise sanitaire, qui est, selon eux, « loin d'être satisfaisante ». A ce sujet, le Pr. Rachid Belhadj a déploré : « ne nous poussez pas à bout et ce qui est dangereux c'est qu'on ne voit pas le bout du tunnel. Les événements se sont succédés et on ne peut pas supporter l'échec d'un système de santé qui est vraiment dépassé et d'un échec de la gestion actuelle ».
Il a en outre ajouté qu'« il y a eu des réformes, mais sur le terrain on n'a rien vu ». Concernant les chiffres annoncés par le comité scientifique de suivi de l'évolution de l'épidémie, le Dr. Lyes Merabet, Président du Syndicat National des Praticiens de la Santé Publique a rappelé que « ce sont des chiffres en lien avec les PCR ». Il a par la même occasion appelé à la nécessité du « dépistage du personnel de la santé » rappelant qu'il s'agissait d' « une recommandation de l'OMS qui est appliquée dans beaucoup de pays ».
Imène AMOKRANE


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