Les cas de triche, signalés le premier jour de l'examen, ont influé sur leur état d'esprit. Au centre d'examen Ibn-Badis à Aïn Benian, les candidats étaient contrariés par la fouille à laquelle ils doivent s'astreindre à l'entrée de l'établissement. « Cela n'est pas digne de candidats au baccalauréat dont les conditions de travail et d'examen doivent être agréables et non stressantes », dira un candidat. » Même constat à l'établissement des 1600 logements où les candidats ont préféré se rendre à l'examen avec le strict minimum, à savoir stylos et autres affaires nécessaires pour passer les épreuves. Pour ce qui est des téléphones portables, ceux qui en disposent les ont laissés à l'entrée, pour les récupérer à la fin de l'examen. Pour ce qui est de l'ambiance à l'intérieur des salles d'examen, les candidats étaient satisfaits. Les conditions de travail étaient bonnes, d'autant que les encadreurs étaient plus ou moins souples par rapport à d'autres centres où chaque rangée avait un à deux surveillants. Au niveau du lycée technique Salah-Louanchi, certains candidats ont pu s'entraider et s'échanger des réponses. « Ce n'est pas de la triche », dira une candidate. « Il arrive que le candidat soit stressé et le trac perturbe même les plus brillants », dira-t-elle. « Les encadreurs nous ont permis de nous orienter, histoire de ne pas perdre le fil, sans plus », a-t-elle justifié. En outre, aucun cas de triche n'a été signalé dans ces établissements dans la matinée d'hier. Le dispositif sécuritaire mobilisé sur place a veillé au grain. Au centre d'examen Mohamed-Khodja de Zéralda, les candidats n'étaient pas satisfaits. Les encadreurs étaient plutôt sévères. « La sortie a eu lieu avant 10h30 en raison de l'ambiance électrique qui régnait dans la salle d'examen », témoigne un candidat. « Je n'aime pas travailler dans ces conditions, même si je ne comptais pas tricher », dira-t-il. A en croire les candidats, au centre Mohamed-Khodja et au lycée mixte de Zéralda, l'encadrement a été renforcé de peur que certains candidats ne fassent pénétrer des moyens leur facilitant la triche. « C'est une caserne pas un centre d'examen », a souligné un autre candidat. Par ailleurs, l'épreuve de philosophie était pour les candidats en sciences humaines et ceux des langues étrangères plus ou moins abordable. La majorité a choisi le second sujet relatif à la mémoire et au subconscient de Claude Bernard. Quant à l'examen des sciences pour les candidats ilière mathématiques, il était, selon les candidats, abordable. Les questions portaient sur les cours dispensés durant l'année.
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Posté Le : 09/06/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rym Harhoura
Source : www.horizons-dz.com