Algérie

Les supporters protestent, les autorités locales haussent le ton



Le MC Oran n'en finit pas de manger son pain noir au point de provoquer l'ire de ses supporters. Ces derniers réclament désormais du changement, au moment où les autorités locales haussent le ton en adressant une énième mise en garde à l'encontre de la direction du club. Au MCO, l'on avait pourtant abordé la nouvelle saison avec de grosses ambitions lorsque le président de ce club de Ligue 1, Ahmed Belhadj, est allé engager un entraîneur de renom, en la personne de l'ancien sélectionneur du Maroc, Badou Zaki, tout en recrutant une douzaine de nouveaux joueurs tous chevronnés. L'objectif annoncé dès le départ était de terminer au moins sur le podium du championnat qui n'a plus souri aux Oranais depuis 1993, année de leur dernière consécration dans cette épreuve. Pour ce faire, la direction mouloudéenne n'a pas aussi lésiné sur les moyens en mettant son équipe dans les meilleures dispositions possibles lors de la préparation d'intersaison que les protégés de Badou Zaki avaient effectuée en Turquie où ils ont séjourné pendant trois semaines. Mais l'entame du championnat va mettre vite à nu les carences des "Hamraoua". A peine quatre journées de championnat passées que le technicien marocain se trouve contraint de quitter le navire, mais sans jamais démissionner. Cette situation a même trop duré, mettant le président du club, Belhadj, dit Baba, dans l'embarras, car ne pouvant pas engager un successeur à son coach en «congé de maladie». Ce fut le début de la descente aux enfers car le MCO allait attendre jusqu'à la 10e journée pour connaître son nouvel entraîneur, en l'occurrence Omar Belatoui, un ancien de la maison. Pour les spécialistes, les «Hamraoua» peuvent s'estimer heureux d'avoir terminé à la 9e place la phase aller, mais ils ne sont pas à l'abri d'une mauvaise surprise car ne devançant que de trois unités le 14e et troisième relégable, l'USM Bel-Abbès. Face à ce danger guettant le vieux club de la capitale de l'Ouest, ses supporters reviennent à la charge pour réclamer le départ de la direction dont les membres viennent de déterrer leur hache de guerre, mettant davantage de l'huile sur le feu.


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