Algérie

Les supporters intransigeants «Laïb dégage, dégage»



Les supporters de l'USM El-Harrach, lanterne rouge du classement de la Ligue 2, ne décolèrent pas. Après avoir organisé plusieurs sit-in au centre-ville d'El-Harrach, exigeant le départ de toute l'équipe dirigeante du club banlieusard, à sa tête son président, Mohamed Laïb, jeudi dernier ils étaient quelques dizaines de fans à se déplacer au boulevard des Martyrs, à Alger, pour manifester devant la société de Laïb en leur demandant de se retirer des affaires de l'USMH. «Laïb dégage, dégage, l'USMH est malade à cause de toi?», c'est le refrain qu'ils n'arrêtaient pas de répéter pendant leur présence sur les lieux. Dans les réseaux sociaux, ils sont encore très nombreux à exiger le départ de Mohamed Laïb et de tous les actionnaires de l'USMH, même si certains rappellent qu'il est maintenant trop d'exiger le départ des responsables. «Il n'y a rien à faire maintenant, il est trop tard pour demander son départ (Laïb)», a répondu un supporter qui interpelle tous les amoureux d'Essafra de rester fidèles aux couleurs. Dans l'après-midi, les supporters ont délégué quelques-uns des leurs qui sont allés voir Aziz Nissas, l'un des actionnaires, chez lui, mais celui-ci n'était pas dans son domicile. D'autres fans ont suggéré, au courant de cette semaine, de rendre visite à tous les membres du Conseil d'administration de la SSPA/USMH ; histoire de mettre chacun devant ses responsabilités.Laïb : «Prêt à partir à condition?»
Mohamed Laïb, le président harrachi se dit prêt à démissionner de son poste, à condition de trouver un éventuel repreneur capable de sauver l'équipe. «Ma démission est prête et signée. Elle est sur le bureau, mais aucun repreneur potentiel capable de gérer les affaires de l'USMH ne s'est présenté. Je ne veux pas partir et laisser l'équipe entre les mains de ceux qui ne pourront pas la sauver», a indiqué Mohamed Laïb qui se dit fatigué. «Que celui qui est capable de me succéder, se manifeste. Ma démission est prête et signée, ne cesse-t-il de répéter. Je le dis et le répète, je suis prêt à partir, je ne demande que ça. Mais il faut savoir que je ne laisserai pas le club aux mains de ceux qui vont provoquer sa disparition».
Ahmed A.


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