Algérie

Les sujets qui fâchent à l'ordre du jour Claude Guéant, aujourd'hui, à Alger



Les sujets qui fâchent à l'ordre du jour                                    Claude Guéant, aujourd'hui, à Alger
Le ministre de l'Intérieur français, Claude Guéant, effectuera aujourd'hui, une visite de travail à Alger, où il animera une conférence de presse à l'issue de ses entretiens avec les responsables locaux. Cette visite, à l'invitation du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a pour objet principal de renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et faire le point sur les discussions en cours sur les questions migratoires, selon le ministre français interviewé par un journal électronique. Il sera également question de passer en revue la coopération administrative entre les deux ministères de l'Intérieur, notamment en ce qui concerne la protection civile et le jumelage des villes. Claude Guéant, déjà en visite à deux reprises en 2010, alors conseiller du président Nicola Sarkozy, aura également à s'expliquer sur ses déclarations et initiatives controversées sur l'Islam et les émigrés algériens en France. La réduction des quotas de migrants et l'interdiction des prières de rue décidées par le ministre français de l'Intérieur ont soulevé le courroux de la communauté musulmane de l'Hexagone, assimilant la chose à des attaques préélectorales du candidat Sarkozy à la prochaine présidentielle de 2012. En réponse à ces griefs retenus contre lui, Claude Guéant a riposté en disant que «je n'ai évidemment jamais tenu de propos désobligeants sur les personnes de confession musulmane. J'ai simplement dit que nous devions traiter certaines questions concrètes. Par exemple, il y a eu le problème des prières de rue : ces pratiques ne sont pas conformes au principe de laïcité. J'ai demandé à ce qu'elles n'aient plus lieu», dans ladite interview. A propos de la politique migratoire, le ministre français se dit victime des «polémiques alimentées par l'opposition», qui a, selon lui, «exagéré et déformé» ses propos. «Je dis simplement que la France doit maîtriser et réduire les flux migratoires ' de 10% dans un premier temps ' si elle souhaite conserver la capacité d'intégrer convenablement et dignement les étrangers qu'elle accueille sur son sol», s'est-t-il défendu. Par ailleurs, l'émissaire de Sarkozy à Alger sera plus intransigeant sur la question du devoir de mémoire.
«Il y a, c'est vrai, de la part de certains, une attente de repentance. Nous l'avons dit à plusieurs reprises, nous ne sommes pas sur cette ligne-là», a rétorqué sèchement Claude Guéant, tout en insistant sur l'impérieuse nécessité de tourner la page du passé et s'orienter résolument vers l'avenir, conformément à la volonté commune exprimée par les deux chefs d'Etats algérien et français. En guise d'arguments, le ministre français a mis en exergue les «mots sont extrêmement forts, aucun autre chef d'Etat ne les a prononcés avant lui», qui avait condamné, lors de sa visite en Algérie en 2007 «un système colonial, injuste par nature qui ne pouvait être vécu que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation (') contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité».
Le ministre de l'Intérieur français, Claude Guéant, effectuera aujourd'hui, une visite de travail à Alger, où il animera une conférence de presse à l'issue de ses entretiens avec les responsables locaux. Cette visite, à l'invitation du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a pour objet principal de renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et faire le point sur les discussions en cours sur les questions migratoires, selon le ministre français interviewé par un journal électronique. Il sera également question de passer en revue la coopération administrative entre les deux ministères de l'Intérieur, notamment en ce qui concerne la protection civile et le jumelage des villes. Claude Guéant, déjà en visite à deux reprises en 2010, alors conseiller du président Nicola Sarkozy, aura également à s'expliquer sur ses déclarations et initiatives controversées sur l'Islam et les émigrés algériens en France. La réduction des quotas de migrants et l'interdiction des prières de rue décidées par le ministre français de l'Intérieur ont soulevé le courroux de la communauté musulmane de l'Hexagone, assimilant la chose à des attaques préélectorales du candidat Sarkozy à la prochaine présidentielle de 2012. En réponse à ces griefs retenus contre lui, Claude Guéant a riposté en disant que «je n'ai évidemment jamais tenu de propos désobligeants sur les personnes de confession musulmane. J'ai simplement dit que nous devions traiter certaines questions concrètes. Par exemple, il y a eu le problème des prières de rue : ces pratiques ne sont pas conformes au principe de laïcité. J'ai demandé à ce qu'elles n'aient plus lieu», dans ladite interview. A propos de la politique migratoire, le ministre français se dit victime des «polémiques alimentées par l'opposition», qui a, selon lui, «exagéré et déformé» ses propos. «Je dis simplement que la France doit maîtriser et réduire les flux migratoires ' de 10% dans un premier temps ' si elle souhaite conserver la capacité d'intégrer convenablement et dignement les étrangers qu'elle accueille sur son sol», s'est-t-il défendu. Par ailleurs, l'émissaire de Sarkozy à Alger sera plus intransigeant sur la question du devoir de mémoire.
«Il y a, c'est vrai, de la part de certains, une attente de repentance. Nous l'avons dit à plusieurs reprises, nous ne sommes pas sur cette ligne-là», a rétorqué sèchement Claude Guéant, tout en insistant sur l'impérieuse nécessité de tourner la page du passé et s'orienter résolument vers l'avenir, conformément à la volonté commune exprimée par les deux chefs d'Etats algérien et français. En guise d'arguments, le ministre français a mis en exergue les «mots sont extrêmement forts, aucun autre chef d'Etat ne les a prononcés avant lui», qui avait condamné, lors de sa visite en Algérie en 2007 «un système colonial, injuste par nature qui ne pouvait être vécu que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation (') contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité».


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