Algérie

"Les sujets de moins de 10 ans ne tombent pas beaucoup malades"



Pasteur d'Algérie est actuellement l'unique laboratoire capable de détecter la contamination d'un patient au Covid-19, communément appelé coronavirus deWuhan, a indiqué avant-hier Fawzi Derrar, responsable du Centre national de référence pour la grippe et les virus respiratoires, à l'Institut Pasteur d'Algérie.Pasteur d'Algérie est actuellement l'unique laboratoire capable de détecter la contamination d'un patient au Covid-19, communément appelé coronavirus deWuhan, a indiqué avant-hier Fawzi Derrar, responsable du Centre national de référence pour la grippe et les virus respiratoires, à l'Institut Pasteur d'Algérie.
"Àl'heure actuelle, tous les prélèvements doivent atterrir à l'Institut Pasteur", a indiqué le Dr. Derrar, dans un entretien accordé à la Radio étatique francophone, ajoutant que "ce n'est pas la meilleure manière de faire. Il faudrait qu'après on réfléchisse sur un réseau de laboratoires qui puisse obéir à un cahier de charges", a préconisé le responsable. "Selon les recommandations de l'OMS et de différents Organismes internationaux, on ne peut pas à un certain niveau de l'épidémie, tout tester. À un certain degré, on change la définition du cas, comme c'est le cas actuellement dans la région de Chine qui est touchée, où on ne teste pas tous les cas, mais on rattache cliniquement le cas", a expliqué Fawzi Derrar.
"Si par exemple quelqu'un est dans une province qui est infectée, si vous avez des signes radiologiques d'une pneumonie et que vous avez de la fièvre, vous êtes automatiquement étiqueté comme pneumonie virale à coronaire, car sinon, ça n'a pas de sens. Aucun pays ne peut répondre à toutes les demandes, même si vous avez plusieurs laboratoires", a-t-il fait savoir. S'exprimant au sujet du coronavirus à travers le monde, le responsable à l'Institut Pasteur d'Algérie a affirmé, que "dans 81% des cas, c'est des symptômes bénins", tandis que "dans 5% des cas vous avez un taux de létalité". Le Dr. Derrar a expliqué, que par tranche d'âge, 87% ont entre 30 et 79 ans, tandis que 8% des cas ont plus de 80 ans."On comprend que la létalité est surtout l'apanage des gens âgés de plus de 80 ans, puisque les jeunes guérissent rapidement, grâce à leur système immunitaire", a fait savoir le responsable, précisant que ceux qui meurent sont des "gens qui ont généralementdes comorbidités, des diabètes, de l'hypertension artérielle ou autres pathologies chroniques, qui paient le tribut", a expliqué l'expert.
"Les sujets de moins de 10 ans, et les sujets entre 10 et 19 ans, ne tombent pas beaucoup malades", a souligné Fawzi Derrar, précisant qu'il n'y a eu "aucun décès de moins de 10 ans" à travers le monde, et seulement "1% des cas" recensés concernent les enfants de moins de 10 ans. "Les enfants sont jusque-là indemnes de la maladie du coronavirus", a-t-il indiqué. Le responsable de l'Institut Pasteur a également tenu à relativiser l'hystérie médiatique autour du coronavirus. "Ce qui est un peu étonnant, c'est qu'on veut seprotéger contre le coronavirus, contre lequel actuellement il n'y a pas de vaccin, mais on oublie de se vacciner contre la grippe commune qui a tué à l'heure actuelle, 22 personnes en Algérie, alors que le vaccin existe. Il faudrait d'abord penser à se protéger avec l'outil qui existe, contre la maladie qui tue, avant de se protéger contre une maladie qui ne tue pas etcontre laquelle il n'y a pas de vaccin", a préconisé Fawzi Derrar.
"Àl'heure actuelle, tous les prélèvements doivent atterrir à l'Institut Pasteur", a indiqué le Dr. Derrar, dans un entretien accordé à la Radio étatique francophone, ajoutant que "ce n'est pas la meilleure manière de faire. Il faudrait qu'après on réfléchisse sur un réseau de laboratoires qui puisse obéir à un cahier de charges", a préconisé le responsable. "Selon les recommandations de l'OMS et de différents Organismes internationaux, on ne peut pas à un certain niveau de l'épidémie, tout tester. À un certain degré, on change la définition du cas, comme c'est le cas actuellement dans la région de Chine qui est touchée, où on ne teste pas tous les cas, mais on rattache cliniquement le cas", a expliqué Fawzi Derrar.
"Si par exemple quelqu'un est dans une province qui est infectée, si vous avez des signes radiologiques d'une pneumonie et que vous avez de la fièvre, vous êtes automatiquement étiqueté comme pneumonie virale à coronaire, car sinon, ça n'a pas de sens. Aucun pays ne peut répondre à toutes les demandes, même si vous avez plusieurs laboratoires", a-t-il fait savoir. S'exprimant au sujet du coronavirus à travers le monde, le responsable à l'Institut Pasteur d'Algérie a affirmé, que "dans 81% des cas, c'est des symptômes bénins", tandis que "dans 5% des cas vous avez un taux de létalité". Le Dr. Derrar a expliqué, que par tranche d'âge, 87% ont entre 30 et 79 ans, tandis que 8% des cas ont plus de 80 ans."On comprend que la létalité est surtout l'apanage des gens âgés de plus de 80 ans, puisque les jeunes guérissent rapidement, grâce à leur système immunitaire", a fait savoir le responsable, précisant que ceux qui meurent sont des "gens qui ont généralementdes comorbidités, des diabètes, de l'hypertension artérielle ou autres pathologies chroniques, qui paient le tribut", a expliqué l'expert.
"Les sujets de moins de 10 ans, et les sujets entre 10 et 19 ans, ne tombent pas beaucoup malades", a souligné Fawzi Derrar, précisant qu'il n'y a eu "aucun décès de moins de 10 ans" à travers le monde, et seulement "1% des cas" recensés concernent les enfants de moins de 10 ans. "Les enfants sont jusque-là indemnes de la maladie du coronavirus", a-t-il indiqué. Le responsable de l'Institut Pasteur a également tenu à relativiser l'hystérie médiatique autour du coronavirus. "Ce qui est un peu étonnant, c'est qu'on veut seprotéger contre le coronavirus, contre lequel actuellement il n'y a pas de vaccin, mais on oublie de se vacciner contre la grippe commune qui a tué à l'heure actuelle, 22 personnes en Algérie, alors que le vaccin existe. Il faudrait d'abord penser à se protéger avec l'outil qui existe, contre la maladie qui tue, avant de se protéger contre une maladie qui ne tue pas etcontre laquelle il n'y a pas de vaccin", a préconisé Fawzi Derrar.


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