Algérie - Livres sur le Soufisme

Les successeurs de sidi mhammed ben bouziane



Les successeurs de sidi mhammed ben bouziane
Les successeurs de Sidi Mhammed ben Bouziane.

I. Ce fut son fils et vicaire, Sidi Mohammed Laredj qui lui succéda a la tête de la zaouïa. Sa conduite est identique a celle de son père; mais il fit porter ses efforts sur la propagande auprès des Musulmans, sur l’enseignement,et continua a protéger les caravanes il donna une expansion considerable a l'Ordre et créa plusieurs Zaouias instituent même des correspondants au Soudan, au Senegal et dans tout l'Afrique Central il eut avec la sultan du Maroc de bonne relations la zaouia fut exemptée d'impost et même comblée de présents royaux etc. Ses grandes qualités lui valurent d’être loué dans un poème de Mohammed ben el Hadj Tlemceni il mourut après la prière du Dhohor le lundi 12 rabit II de l'an 1175 (novembre 1761 .).

II. — Le deuxième successeur fut Sidi Abou Medien, fils de Mohammed Laredj. Ce cheikh, homme doué de grandes qualités et de grandes vertus, augmenta énormément le patrimoine de la zaouia. C’est lui qui fit bâtir le minaret de la zaouïa que la confrérie possédait a Fez depuis l’époque de son fondateur. Il fit aussi bâtir une mosquée et un minaret a Kenadsa C’était un homme habile, qui trouvait dans le commerce de grandes ressources. Cette manière d’agir et de gagner dé l’argent inspira tout jour des scrupules a son oncle paternel, Sidi l' Hassan ben Mhammed ben l3ouZiane, qui craignait que cela ne détournât le Cheikh de ses devoirs envers le Maître par excellence. Sur ces entrefaites Sidi l' Hassan se prépara à partir en voyage pour donner lui-même l’affiliation a des adeptes. il alla faire ses adieux au Cheikh, qu’il trouva dans sa demeure, à la zaouia. Le Cheikh devina ses intentions est ses pensées intime; il lui dit : >, répondit l’autre. ~< Et bien, lui dit le Cheikh, que tu n’aies a mon sujet aucune arrière-pensée. L’homme juste et pieux se partage également entre ses deux. Épouses (il voulait dire ce bas monde et l’autre vie). >~ Sidi l'Hassen demanda alors pardon au Cheikh de ses mauvais. Soupçons; puis il implora la miséricorde de Dieu.

Le Cheikh Abou Medien mourut après le dernier Ichâ de la nuit du mercredi 27 rabi II de I’an 1204 (janvier 1790 )

III. — Le troisième successeur fut Sidi Mohammed ben Abdallah fils d’Abou Medien. Ce fut surtout un pieux personnage. II mourut a l’heure du coucher du soleil le jeudi 23 rabit II de l'an 1242 (décembre 1826 ).

IV. — Le quatrième successeur, Abou Medien, fils du précédent, fut un jurist consulte distingué et une lettre. Il composa aussi des poésies. 11 mourut. Au lever du jour du lundi 17 djournada II de I’an 1268 (avril 1852).

V. —— Le cinquièrne Cheikh fut le frère du précédent. il se nommait Mohammed Mostefa . Outre les vertus de ses. ancêtres, il montra une énorme charité pour les pauvres,. les veuves, les orphelins. Jusqu’a la fin de sa vie il rechercha l’humilité et la solitude. il mourut avant le lever du jour dans La nuit du jeudi 13 rab I de l'an 1275(novembre 1851)

VI. — Le sixième Cheikh fut encore un frère des précédents, Sidi Mbarek. il resta onze mois a la tête de la confrérie, puis laissa la place a son neveu, Mohammed ben Abdallah. A prés cela il partit du coté d’Outate Zitoun, ou ’établit sa zaouia. il y mourut la nuit du mercredi 11 djoumada II de L'an 1284 de l’hégire (octobre 1867 .)

VII. — Le septième successeur de Sidi Mhammed ben Bouziane fut un des plus distingués en vertu et en générosité. 11 était fils de Sidi Mohammed Mostefâ et se nommait Mohammed ben Abdallah. 11 mourut après le coucher du soleil le jeudi 26 dou ‘1 hidja de l’an 1312 (juin 1895 )

VIII. — Ce fut. son fils, Sidi Brahim, le vertueux Cheikh , qui lui succéda il fut la bonté même très aimé très respecté aussi très craint par les gredins il fut a l'origine la reconciliation entre les grandes tribu de Beni Guil et Ouled Djerir.

Atteint de cécité, Sdi Brahim rendit son âme au créateur le 17 djoumad I 1331 (1913)

VIII - Il fut succédé par son neveu Sidi Mohammed Laredj a la tête da la Zaouia ZIANIA dans des conditions très difficile du a la pénétration française dans le sud de l'Algerie qui a imposé des restrictions au Zouar ainsi qu'aux adepte de la confrérie .

X – Sidi Abderrahmane a hérité des traditions de loyalisme, de charité et de dévouement qui avait le renom de son père .Nommé Cheikh de la Ziania en 1934 il lui fallut lutter pour maintenir son autorité et des efforts pour rendre a la Zaouïa la prospérité de jadis mais la présence des Français sur la zone d’influence de la zaouia a été impossible il ne montra pas l’empressement que l’administration Française attendait de lui, il adhérait a Ouléma Mouslimine de Beni Badis pour lutter contre l’occupation Française, il soutient a fond la candidature de la liste formé par son cousin Sidi Mohammed Ben Brahim pour les élections de djamaa en Novembre 1947 les pressions exercer sur lui par l’administration l’obligea a se retirer au Maroc a sa maison de Midelt.

A cette période critique la famille maraboutique demande le retour du cheikh .1949 il revient du Maroc



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