Algérie

Les stations d'essence fermées durant la prière du vendredi


Les stations d'essence fermées durant la prière du vendredi
Au cours du week-end dernier, nous avons parcouru la wilaya de Tipasa ainsi que le coté ouest de la wilaya de Blida pour observer un phénomène qui a tendance à s'amplifier si les autorités locales ne prennent pas les devants et une mise en conformité du ministère du commerce et de Naftal pour mettre fin à cette situation lamentable.
En effet, durant la prière de vendredi, les stations d'essence sont toutes fermées durant et pendant la prière, créant ainsi une file d'attente indescriptible au niveau de ces stations. Il y a lieu de signaler que cette situation engendre de multiples problèmes inhérents justement à cette fermeture injustifiée compte tenu que le commerce de ces stations est stratégique à plus d'un titre et par conséquent il est régi par des règles commerciales et de l'urgence car il prive les citoyens de circuler et de vaquer à leurs occupations. Par ailleurs, les cas d'extrême urgence en cas d'évacuation de blessés si une ambulance est en panne d'essence. Les automobilistes rencontrés au niveau des stations étaient en colère. Un père de famille au volant de son véhicule s'énerve : «C'est du jamais vu dans un pays digne. Nous sommes les otages de ces stations qui refusent de nous ravitailler, prétextant que c'est le moment de la prière du vendredi alors que nous devons assister à l'enterrement d'un membre de la famille à Chlef.» Un autre conducteur courroucé s'adresse à nous : «Vous trouvez normal que les stations d'essence ferment durant la prière du vendredi ou ont passé les autorités cela fait presque une heure que nous sommes en attente et le propriétaire refuse toujours de nous laisser ravitailler à l'allégation que l'ouverture ne se fera qu'au terme de la prière. C'est un véritable carnaval, ce qui se passe chez nous est unique en son genre.» Là ou nous sommes passés, aucune station digne de ce nom n'était ouverte et les files d'attente sont visibles de loin. Les responsables du commerce et ceux de Naftal doivent impérativement mettre fin à cette situation déplorable.
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