Algérie

Les start-up Tester la réactivité de l'environnement des affaires en algérie '



Les start-up                                    Tester la réactivité de l'environnement des affaires en algérie '
'Les états-Unis d'Amérique, avec 9,2 milliards de dollars d'importations d'hydrocarbures d'Algérie, soit 21% du total de nos exportations, sont nos premiers clients. Ils sont également notre 6e fournisseur avec près de 2 milliards de dollars.' Ces chiffres sont avancés par Chikhoun Smaïl, président du Conseil d'affaires algéro-américain, qui estime par ailleurs que 'les investissements américains dans le secteur des hydrocarbures en Algérie étaient, en 2010, de 16 milliards de dollars et devraient atteindre 18 milliards de dollars en 2011'.
Alors ! Les entrepreneurs américains désirent-ils franchir le pas pour investir dans la sphère hors hydrocarbures en Algérie ' Là est toute la question. Rien n'est moins sûr, au regard des indicateurs relatifs au climat des affaires, à la volonté de lutte contre la corruption, à la bonne gouvernance, publiés par les institutions internationales, qui ne plaident absolument pas en notre faveur. Au demeurant, l'idée de la révision de la loi sur les hydrocarbures annoncée par Youcef Yousfi, en vue notamment d'assouplir les conditions liées aux investissements étrangers dans le secteur de l'exploration, est en soi un aveu quant aux réticences des compagnies pétrolières à s'engager dans notre pays. Mais il est vrai qu'au-delà de l'intérêt géostratégique et militaire que la première puissance mondiale manifeste à l'égard de l'Algérie, à la fois en tant que puissance régionale du Maghreb et zone riche en ressources dans les énergies fossiles prouvées et potentielles, et d'autres ressources rares comme l'uranium, c'est surtout la dynamique économique, générée par les ambitieux plans de développement en infrastructures de base, tirés par la dépense publique et leurs retombées sur un marché en pleine expansion ' qui, pour répondre aux besoins de 36 millions d'habitants en biens d'équipement, en médicaments et en produits de large consommation, a recours à des importations, évaluées en moyenne à 50 milliards de dollars/an ' que 'l'oncle Sam' semble regarder d'un 'il bienveillant dans notre direction. C'est peut-être dans ce cadre qu'il faut situer la visite d'une importante délégation américaine à Alger, du 29 au 31 octobre 2011, dirigée par la représentante du département d'état américain pour les affaires commerciales et les entreprises, Mme Lorraine Harriton, composée d'investisseurs, d'hommes d'affaires et de chercheurs de la Silicon Valley, dont certains membres sont d'origine algérienne. Les Américains, fussent-ils natifs d'Algérie, ne sont pas et n'ont jamais été des altruistes. Il leur faut d'abord mesurer la réactivité de notre système économique national aux sollicitations des capitaux étrangers. Notre diaspora, en désirant s'impliquer dans l'aide à la création de start-up dans son pays de naissance, fait preuve d'une idée 'généreuse' qu'il faut bien évidemment saluer, d'autant qu'elle s'inscrit en écho du discours d'Obama au Caire, qui a lancé l'initiative Napeo (partenariat nord-africain) axé sur le développement du partenariat dans le domaine de l'innovation et des technologies de pointe à forte valeur ajoutée' C'est dans cet esprit que la structure Napeo-Algérie a été constituée sous la présidence de Mme Benmiloud, avocate d'affaires versée dans la création des PME et PMI.
C'est également dans ce contexte que la délégation d'investisseurs américains, dont quatorze chercheurs de la Silicon Valley, s'est fixé pour but de contacter de jeunes Algériens porteurs de projets innovants, notamment dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication, susceptibles d'être parrainés et financés par les entrepreneurs américains. Ainsi, 'un fonds d'investissement privé a été créé. L'initiateur de cette démarche (l'organisation algérienne Start up initiative) ASI, fondée par la diaspora algérienne en Californie, a déjà sélectionné 14 jeunes entreprises algériennes activant dans les NTIC'.
A. H.


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