Algérie

Les stadiers sont-ils la solution '



Croyez-vous vraiment que les stadiers représentent la solution idoine pour bannir la violence de nos stades ' Car, en fait, on ne fait que remplacer des policiers par des policiers sauf que la tâche des stadiers s'annonce encore plus rude. Mais là n'est pas le problème, et tout autre.
Si les décideurs croient vraiment endiguer la violence dans les stades grâce à l'apport de ces stadiers alors là, ils se gourent complètement. Pourquoi ' Tout simplement, l'Algérie ne s'appelle pas l'Angleterre où la France. La société algérienne n'a rien à voir avec celles des autres pays. La violence est en nous, bien ancrée dans nos m'urs pour que des stadiers, peut-être aussi violents, puissent l'éradiquer. Ces décideurs n'ont peut-être jamais mis les pieds dans uns stade pour constater de visu l'impossibilité de contenir des supporters à la limite de l'hystérie dans tous les matchs. Leur penchant pour la violence se lit dans leurs yeux et à la moindre occasion, ils passent à l'assaut. Le phénomène de la violence a pris des proportions alarmantes depuis de très longues années pour que de simples stadiers, certainement envoyés au charbon, arrivent ne serait-ce qu'à atténuer sa portée. Il fallait y penser bien avant et non pas une fois que ce fléau ait atteint son apogée. Ce n'est ni du pessimisme ni du fatalisme mais les solutions sont ailleurs. Il faut d'abord commencer par réfléchir à combattre la violence dans la société, dans la rue et dans les écoles pour ensuite penser aux stades. C'est là où réside le vrai problème. Certes, qui ne tente rien n'a rien mais à notre avis, le train est parti pour pouvoir le rattraper. Encore moins quand des stadiers sont appelés à la rescousse dans des stades où la violence s'est tellement enracinée que la déraciner relève pratiquement de l'impossible. La suite des évènements montrera que ni policiers ni stadiers ne pourront rien contre ce phénomène. A demain.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)