Algérie

Les sponsors et les financiers seront médiatisés



Les sponsors et les financiers seront médiatisés
Un festival en perpétuelle dégradationLes journaux ne sont tenus par aucune obligation quant à assurer la publicité gratuite des sponsors d'un quelconque événement artistique, économique ou politique.Les animateurs du festival d'Oran du film arabe semblent vouloir s'éterniser dans la médiocrité au regard des conditions qu'ils viennent de mettre en place. Ces dernières, dépassant tous les seuils de l'entendement, seront dictées aux journalistes devant assurer la couverture médiatique de l'événement qui aura lieu à partir du 20 au 27 septembre de l'année en cours. Cette mesure est contenue dans le règlement intérieur du festival. Elle stipule la médiatisation par les journalistes des sponsors de la festivité oubliant que la publicité n'est pas gratuite.Une telle décision risque de susciter une vive polémique étant donné que dans toutes les nomenclatures, les journaux ne sont tenus par aucune obligation quant à assurer la publicité gratuite des sponsors d'un quelconque événement artistique, économique ou politique tandis que les journalistes, eux, ne sont tenus que par la couverture exclusive du festival. «Les préparatifs vont bon train», apprend-on auprès des sources proches du festival, expliquant que «le commissariat est plus que décidé quant à passer à la vitesse de croisière, question d'être à l'heure du rendez-vous».Les participants sont sommés de déposer des DVD contenant leurs oeuvres en langues arabe et anglaise, question de faciliter la tâche aux responsables du festival tandis que les films devant prendre part à la compétition de Muhr Dahabi ne doivent pas dépasser deux ans après leur production. Le comité des journalistes, appelé Jury Medias, est supprimé cette année après l'avoir instauré durant le festival de l'année dernière. Plusieurs journalistes s'interrogent sur un tel fait, surtout que le prix décerné en 2013 ne souffrait d'aucune ambigüité et n'a été sujet d'aucune critique vu le travail professionnel fourni par des journalistes membres du comité de jury.Bon nombre de journalistes se demandent sur la tenue cette année du festival dans une période qui coïncide avec la rentrée scolaire 2014-2015. Est-ce que l'événement donnera-t-il la possibilité aux enfants scolarisés pour affluer dans les salles de projection' Telle est la question qui revient dans toutes les bouches. Les responsables hiérarchiques du ministère de la Culture estiment qu'«il est temps de stabiliser le festival en le programmant chaque mois de septembre de chaque année».Les journalistes, notamment les habitués du festival et très précisément ceux de la presse écrite, ne sont pas près d'oublier la mauvaise prise en charge qu'ils ont connue durant l'édition écoulée. Il s'agit, entre autres, de leur hébergement dans des hôtels ne répondant pas à leurs attentes pendant que les hommes des médias lourds ont été placés dans des hôtels de luxe comme le Sheraton. D'autres, moins critiques, mais très alertes et méticuleux, appellent les responsables du festival quant à la nécessité de prendre en ligne de compte les erreurs soulevées par les journalistes dans leurs écrits des éditions écoulées tout en les réparant.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)