Algérie

Les spécialistes s'alarment du non-respect du confinement



Le chef de service des maladies infectieuses de l'EPH de Boufarik, le Dr Mohamed Yousfi, renouvelle son appel à la population sur l'impérieuse nécessité de respecter le confinement, pourtant vital pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19.Le chef de service des maladies infectieuses de l'EPH de Boufarik, le Dr Mohamed Yousfi, renouvelle son appel à la population sur l'impérieuse nécessité de respecter le confinement, pourtant vital pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19.
"En plein confinement total à Blida, les citoyens ne respectent pas la mesure à 100%", déploret- il. C'est d'autant plus valable pour la distanciation sociale. "Sur l'autorout Blida-Alger, la circulation est des plus denses, pourtant on est en confinement aussi bien à Blida qu'à Alger", remarque le Dr Yousfi qui emprunte quotidiennement cette autoroute. Face à de tels comportements, le risque que l'épidémie dure encore, prévient le Dr Yousfi qui redoute une "deuxième vague".
Et de rappeler à juste titre, que le but à travers le confinement est justement de casser la chaîne de contamination, ce qui voudrait dire moins de malades jusqu'à l'extinction de la maladie. Le Dr Yousfi insiste sur le respect des mesures sanitaires, au risque de réduire à néant tous les efforts consentis jusqu'ici, particulièrement par les citoyens qui ont respecté le confinement pendant un mois, et auxquels il pourrait être demandé des efforts supplémentaires. Pour le Dr Yousfi le dé-confinement devrait être bien pensé, en laissant entendre que le confinement durera certainement au-delà du 29 avril, date annoncée par les autorités pour procéder à un dé-confinement progressif. Car, selon le Dr Yousfi, le dé-confinement dépend surtout du degré du respect du confinement.
Faisant le bilan d'un mois d'application du protocole de traitement hydroxychloroquine + azithromycine aux malades du Covid-19, commencé le 23 mars dernier à l'EPH de Boufarik, le Dr Yousfi signale une bonne évolution dans la majorité des cas. "Nous sommes autour de 320 malades qui sont sous traitement, dont un peu plus de lamoitié qui sont sortis avec une bonne évolution dans lamajorité des cas. Sachant que tous nos malades sont diagnostiqués positifs au Covid-19 avec la PCR et déclarés guéris par la même technique", précise-t-il. Concernant les malades admis positifs, le Dr Yousfi affirme que le flux quotidien est toujours « stationnaire » et tourne autour d'une dizaine de cas par jour.
"Nous sommes à un niveau plateau depuis pratiquement une semaine", souligne le Dr Yousfi. Toujours à propos du protocole de traitement hydroxychloroquine + azithromycine, le professeur Mustapha Khiati, président de la Forem, estime que l'évaluation nécessitera encore des mois. Il concède toutefois que les résultats sont probants depuis le début de l'application. "Ces protocoles semblent donner satisfaction, si on se réfère aux déclarations du ministre de la Santé mais également des médecins qui sont en train de gérer ce protocole dans les hôpitaux", relève le Pr Khiati qui appelle toutefois à "pondérer" le discours en précisant que le dé-confinement ne sera que progressif. Lequel dé-confinement "sera accompagné de certaines mesures comme par exemple le port du masque, pour faire comprendre aux gens que nous ne sommes pas encore sortis de l'ornière", recommande le Pr Khiati. "Nous avons fait des efforts, il faut absolument les maintenir", recommande le président de la Forem.
"En plein confinement total à Blida, les citoyens ne respectent pas la mesure à 100%", déploret- il. C'est d'autant plus valable pour la distanciation sociale. "Sur l'autorout Blida-Alger, la circulation est des plus denses, pourtant on est en confinement aussi bien à Blida qu'à Alger", remarque le Dr Yousfi qui emprunte quotidiennement cette autoroute. Face à de tels comportements, le risque que l'épidémie dure encore, prévient le Dr Yousfi qui redoute une "deuxième vague".
Et de rappeler à juste titre, que le but à travers le confinement est justement de casser la chaîne de contamination, ce qui voudrait dire moins de malades jusqu'à l'extinction de la maladie. Le Dr Yousfi insiste sur le respect des mesures sanitaires, au risque de réduire à néant tous les efforts consentis jusqu'ici, particulièrement par les citoyens qui ont respecté le confinement pendant un mois, et auxquels il pourrait être demandé des efforts supplémentaires. Pour le Dr Yousfi le dé-confinement devrait être bien pensé, en laissant entendre que le confinement durera certainement au-delà du 29 avril, date annoncée par les autorités pour procéder à un dé-confinement progressif. Car, selon le Dr Yousfi, le dé-confinement dépend surtout du degré du respect du confinement.
Faisant le bilan d'un mois d'application du protocole de traitement hydroxychloroquine + azithromycine aux malades du Covid-19, commencé le 23 mars dernier à l'EPH de Boufarik, le Dr Yousfi signale une bonne évolution dans la majorité des cas. "Nous sommes autour de 320 malades qui sont sous traitement, dont un peu plus de lamoitié qui sont sortis avec une bonne évolution dans lamajorité des cas. Sachant que tous nos malades sont diagnostiqués positifs au Covid-19 avec la PCR et déclarés guéris par la même technique", précise-t-il. Concernant les malades admis positifs, le Dr Yousfi affirme que le flux quotidien est toujours « stationnaire » et tourne autour d'une dizaine de cas par jour.
"Nous sommes à un niveau plateau depuis pratiquement une semaine", souligne le Dr Yousfi. Toujours à propos du protocole de traitement hydroxychloroquine + azithromycine, le professeur Mustapha Khiati, président de la Forem, estime que l'évaluation nécessitera encore des mois. Il concède toutefois que les résultats sont probants depuis le début de l'application. "Ces protocoles semblent donner satisfaction, si on se réfère aux déclarations du ministre de la Santé mais également des médecins qui sont en train de gérer ce protocole dans les hôpitaux", relève le Pr Khiati qui appelle toutefois à "pondérer" le discours en précisant que le dé-confinement ne sera que progressif. Lequel dé-confinement "sera accompagné de certaines mesures comme par exemple le port du masque, pour faire comprendre aux gens que nous ne sommes pas encore sortis de l'ornière", recommande le Pr Khiati. "Nous avons fait des efforts, il faut absolument les maintenir", recommande le président de la Forem.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)