A défaut d'une réponse de la présidence de la République, ce sont ses soutiens qui se chargent de prendre sa défense.Dans un communiqué rendu public, hier, à l'occasion de la tenue de l'université d'été du Forum des chefs d'entreprise, les trois «partenaires sociaux» du gouvernement rappellent leur soutien au chef de l'Etat. Une manière, pour eux, de répondre à ceux qui appellent à l'application de l'article 102 de la Constitution.
Dans un communiqué rendu public, les organisations patronales et l'UGTA s'adressent directement au chef de l'Etat. «L'UGTA, le FCE et les autres Organisations patronales publiques et privées vous expriment leur soutien, leur attachement indéfectible et leur fidélité», lit-on dans une lettre de soutien. Les signataires «ont accueilli avec fierté votre appel, lors du dernier Conseil des ministres, aux travailleurs et aux entreprises à redoubler de mobilisation et d'efforts pour l'intensification du développement national.
Cet appel renforce notre détermination à nous impliquer davantage dans la mise en ?uvre de votre programme présidentiel pour la construction nationale», ajoute la motion de soutien adressée au président Bouteflika.
Ces mêmes organisations «s'engagent aussi à agir pour le développement économique national, par l'intensification de la croissance, la promotion des investissements, la promotion de la production nationale, le renforcement des performances des entreprises et la justice sociale», lit-on encore dans ce document qui ajoute que les partenaires «s'engagent à fournir les efforts nécessaires pour relever ce défi du développement économique et social et à coordonner leurs actions avec le gouvernement».
C'est le troisième appel que lancent ainsi les «partenaires sociaux» du gouvernement en soutien au chef de l'Etat. Le premier a été fait lors de la polémique qui a opposé, l'été dernier, l'ancien Premier ministre et les patrons. Le second est intervenu dès l'installation de Ahmed Ouyahia comme Premier ministre.
Mais le document d'hier sonne comme un besoin, pour les partisans de Abdelaziz Bouteflika, de ressouder leurs rangs. Le chef de l'Etat est en effet la cible, depuis quelques mois, d'attaques de l'opposition et de personnalités qui réclament ouvertement son départ pour notamment des raisons liées à sa santé déclinante. L'application de l'article 102 de la Constitution, qui prévoit une situation de vacance du pouvoir, est réclamée par une partie de la classe politique qui appelle à une élection présidentielle anticipée. Ce que les partisans du chef de l'Etat rejettent totalement.
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Posté Le : 19/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali Boukhlef
Source : www.elwatan.com