Algérie

Les souscriptions ont atteint 35 milliards de dinars à la BEA



Lancé le 17 avril dernier, l'emprunt obligataire a atteint la cagnotte de 35 milliards de dinars à la Banque extérieure d'Algérie (BEA). Cette opération a trouvé un répondant extraordinaire chez les souscripteurs qui, dès la première semaine de son lancement, près de 20 milliards DA d'obligations ont été enregistrés au niveau des agences de la BEA. Selon Mohamed Loukal, PDG de la BEA, qui a présidé, hier, à Blida, une rencontre avec la clientèle des wilayas de Blida, Chlef, Djelfa, Médéa et Aïn Defla, l'opération a connu une ascension fulgurante et tous les indices indiquent qu'elle continuera dans cette progression. Le responsable prévoit déjà que si l'opération continue sur ce rythme, l'opération peut être clôturée avant la date d'échéance prévue pour le mois de septembre. « Notre rencontre d'aujourd'hui s'inscrit dans une action de vulgarisation de l'opération de l'emprunt obligataire pour sensibiliser les opérateurs économiques et les amener à y souscrire. Nous sommes en campagne dans l'objectif de faire souscrire le maximum », a indiqué Mohamed Loukal. Ce dernier explique aussi qu'après la rencontre de la wilaya de Blida, lui et son staff seront dimanche prochain à Hassi Messaoud pour réunir les wilayas du sud sur le même sujet. La même équipe de banquiers se rendra, le 9 mai, dans les régions des hauts plateaux avant de se diriger le 12 vers la région de l'Est. Quatre jours plus tard, soit le 16, l'équipe dirigeante de la BEA visitera les régions de l'Ouest. « Cette action a pour objectif de booster cette opération d'emprunt obligataire chez les particuliers, ensuite chez les entreprises. D'ailleurs, les entreprises ont intérêt à regarder ce que propose cet emprunt qui offre une attractivité intéressante en matière de rémunération et en plus, ces titres peuvent être endossables, transportables et surtout, déposés comme garantie d'un crédit », explique le PDG de la BEA. Evoquant la baisse des ressources financières qu'a connue la BEA durant l'année 2015 conséquemment à la chute des prix du pétrole, Mohamed Loukal estime que malgré ce déficit, la BEA se porte bien sur le plan financier. Selon lui, elle réalise un taux de croissance encourageant. « En 2015, la BEA a atténué le choc externe dû à la baisse des prix des hydrocarbures. Elle n'a pas impacté, nous avons pu amortir les effets de la baisse et nous avons fait plus de 39% de croissance sur les crédits l'année écoulée », annonce le PDG en ajoutant que « la BEA qui est traditionnellement une banque des hydrocarbures, change de stratégie pour s'ouvrir sur l'ensemble des secteurs. Aujourd'hui, c'est une banque universelle totalement diversifiée qui s'attaque à tous les segments de la clientèle. D'habitude lorsque la Sonatrach éternue, la BEA contracte une bronchite ou un rhume. Aujourd'hui, nous sommes en bonne santé », s'est félicité le patron de la BEA.




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