Intervenant en marge d'une visite de travail et d'inspection l'ayant conduit à la wilaya de Batna, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Noureddine Moussa, a déclaré au sujet des augmentations unilatérales, par les promoteurs, des prix des logements sociaux participatifs, que les textes sont clairs.
Les souscripteurs lésés doivent défendre leurs droits et intenter des actions en justice. À propos des mouvements de protestation observées à la suite d'opérations de distribution de logements sociaux, le ministre a indiqué que les délais de recours sont fixés par la loi. Il a insisté, à ce sujet, sur le fait que l'administration est tenue de les étudier et d'y répondre. ' «De la qualité de l'étude dépendra la qualité du projet réalisé» L'amélioration et la modernisation des techniques de construction demeurent, à première vue, la principale préoccupation du ministre afin de pallier aux problèmes relatifs à la dégradation précoce des nouvelles habitations soulevés par leurs acquéreurs.'Ainsi, le ministre a invité les entrepreneurs et responsables concernés, à recourir à des études techniques «poussées» des projets, notamment lorsqu'il s'agit d'habitat. Dans ce sens, le premier responsable du secteur a opté pour l'adoption de «mécanismes scientifiques» et pour «l'élargissement» des consultations techniques. «De la qualité de l'étude dépendra la qualité du projet réalisé», lancé en substance. M. Moussa, dans le même sens, a affirmé lors de son inspection d'un projet de 420 logements à Barika, qu'il était temps que l'ensemble des intervenants participe efficacement au processus de construction depuis le choix du terrain, l'étude et le contrôle technique, jusqu'à la réalisation. À cet effet, le ministre a rappelé que la wilaya de Batna a bénéficié d'une importante enveloppe financière pour l'amélioration urbaine, estimant à ce propos qu'il est aujourd'hui recommandé d'exécuter des études approfondies et d'améliorer le travail sur le terrain afin d'éviter l'apparition de défauts dès les premières pluies. «L'amélioration de l'environnement intéresse l'ensemble de la société et pas seulement l'Etat», a-t-il dit. Il a, à cette occasion, invité les bénéficiaires de logements à participer efficacement à la préservation de l'environnement immédiat. Le ministre a également relevé que l'université algérienne forme aujourd'hui des compétences sur lesquelles on doit compter pour exécuter les projets. Le ministre a également insisté pour faire ressortir les spécificités propres de chaque région dans les projets d'habitat pour «conférer une dimension esthétique à nos habitations et éviter leur uniformisation». Lors de la pose de la première pierre de 140 logements destinés à la résorption de l'habitat précaire, au nouveau pôle urbain de Hamla, dans la périphérie de la ville de Batna, le ministre a mis l'accent sur le dynamisme du secteur de l'habitat dans la wilaya qui a bénéficié des derniers programmes quinquennaux, d'un total de 60 000 logements, soit la moitié de son parc immobilier du début 2005, qui comptait quelque 170 000 habitations. M. Moussa a fait part de sa «satisfaction» au sujet des logements réalisés dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire, à Barika et à Hamla, ainsi qu'en ce qui concerne le type de logements ruraux réalisés à Ain Touta et El Madher. La wilaya de Batna a bénéficié, rappelle-t-on, au titre du programme quinquennal 2010-2014, de 31 000 logements, dont 14 000 de type social et 13 000 ruraux.
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Posté Le : 11/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Raouf A
Source : www.lnr-dz.com