Algérie

Les souscripteurs AADL de Skikda crient leur colère



Une fois encore, les souscripteurs AADL de la wilaya de Skikda sont revenus hier à la charge en organisant un énième rassemblement devant le siège de l'Agence locale, située à la cité Merj-Eddib.Hommes et femmes ont tenu à déverser toute leur ranc?ur et à dénoncer les fausses promesses qu'on ne cesse de leur faire.
«On est à la dérive. Nous ne savons même pas quand nous aurons enfin en main nos clés. Nous exigeons que cesse enfin cette fuite en avant des responsables et qu'on nous dise, de façon claire et officielle, quand nous prendrons enfin possession de nos biens», affirment les souscripteurs.
Il est vrai que les programmes AADL 1 et 2, avec un total de 2800 unités implantées à Bouzaâroura, près de Ben M'Hidi, tardent à voir le bout du tunnel. Plus grave encore, AADL 1, lancé en? 2003, est encore en stand-by, c'est-à-dire que ses souscripteurs ont déjà passé 15 longues années à attendre. Une patience digne du Guinness des records, et ce n'est pas tout. Selon les souscripteurs, ce qui leur fait vraiment mal, c'est le fait de voir leurs logements achevés voilà déjà plus d'une année, sans pour autant pouvoir en disposer. Ils expliquent : «On nous a informés qu'on aura nos clés une fois le projet d'aménagement du site achevé. On nous a même assuré que ce projet devrait contractuellement être achevé en 4 mois, mais en réalité les travaux de VRD continuent de tâtonner depuis plus d'une année, et d'après nos constatations sur le site, le projet ne sera jamais livré avec la cadence actuelle des travaux qui le caractérise. Il nous a même été donné de ne compter que sept ouvriers sur un chantier pourtant très important sans parler des changements perpétuels d'entreprises de réalisation».
Certains souscripteurs se sont même emportés contre les responsables centraux de l'AADL «On lit leurs déclarations, faites ici et là, attestant que tout va bien à la wilaya de Skikda concernant les programmes lancés. Qu'ils viennent donc constater de visu la situation que nous continuons d'endurer», lancent-ils, alors que d'autres jugent que désormais, pour disposer d'un logement à Skikda il faudrait construire un gourbi «Nous nous demandons pourquoi les chantiers d'aménagement des programmes réservés à l'éradication des gourbis, à Bouabbaz et à El Match, ont été achevés à temps, alors que nous, qui pourtant payons nos logements, on ne voit toujours rien venir». En tentant de prendre attache avec le chef de l'Agence locale de l'AADL pour recueillir ses déclarations, on se contentera de nous informer qu'il se trouvait, à ce moment, sur chantier.


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