Les souscripteurs à l'Aadl gèlent leur mouvement de contestation En raison du mois de Ramadhan

Les premiers souscripteurs à la formule location-vente de l'Agence nationale pour l'amélioration du développement de logement (AADL) ont décidé de suspendre leur mouvement de contestation durant le mois de Ramadhan. Dans un communiqué, les premiers souscripteurs précisent que ce «break» salutaire est obligatoire en raison du mois sacré.
La protestation reprendra, en revanche, après ce mois de Ramadhan. Ils promettent d'ores et déjà une forte mobilisation. Ils appellent toutes les personnes ayant déposé leur candidatures à la formule AADL, durant la période allant du 18 août au 31 décembre 2001, à renforcer les rangs de la protestation, afin de faire aboutir leurs légitimes revendications relatives à la nécessité d'une réhabilitation de leur droit à accéder au logement type AADL, dit location-vente et ce, à l'instar de ceux qui ont bénéficié et qui se sont inscrits bien après eux soit (2002, 2003').
«Pour les victimes de l'agence AADL, il n'est pas nécessaire de leur préciser qu'il est temps de cesser d'être observateurs à l'égard d'une inertie, préjudiciable au devenir compromis de leurs dossiers, laquelle perdure depuis une décennie malgré des promesses sans lendemain», lit-on sur le document.'En ajoutant «les réclamations durent toujours, mais sans résultats palpables à ce jour».
Les signataires soulignent, par ailleurs, «l'importance du partenariat entre citoyens et les décideurs», afin «qu'ils parviennent collectivement à apporter, dans un climat serein, des réponses concrètes à des enjeux vitaux, liés aux aspirations populaires, notamment en termes de justice sociale». Depuis plusieurs mois déjà, faut-il le rappeler, les candidats à la formule AADL maintiennent la pression en organisant des sit-in hebdomadaires, devant la direction générale de l'agence, à Saïd Hamdine.